L'histoire :
Yuki et la petite fille qu’il était venue aider ont été sauvés par Hotsuma, un membre du clan Giô, tandis que Luka s’entretient avec Takashiro. Hotsuma a brûlé le démon mais ils se rendent bientôt compte que les choses ne sont pas aussi simples : une horde de nouveau démons apparaissent maintenant pour les attaquer. Hotsuma a beau les détruire, il en vient toujours d’autres. Mais Luka, qui a terminé avec Takashiro, s’est rendu compte des événements et vient à la rescousse. Pendant qu’il prépare un sort dévastateur, Hotsuma le couvre et Luka finit par invoquer Sodom, la salamandre suprême, une créature qui détruit tous les démons en un souffle. Mais il ne s’agit que de golems et Luka sent que le vrai démon se trouve non loin d’eux mais n’arrive pas à le localiser précisément. Tandis que Luka et Hotsuma sont occupés avec les golems, ils ne remarquent pas tout de suite que la petite fille à laquelle Yuki était venu en aide est en train d’essayer d’étrangler ce dernier. C’est en effet elle qui est possédée par le démon et toute cette mise en scène n’était qu’un piège...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome catastrophique, la surprise est de taille avec ce second volet qui remet la série sur les rails d’une manière inattendue. Le déroulement des événements se fait cette fois de manière plus naturelle, les innombrables notes de l’auteur qui cassaient le rythme et révélaient trop de choses à l’avance ont disparu, et les rebondissements se montrent également plus crédibles et intéressants. Même les personnages sont un peu moins nunuches. Au niveau des défauts, on dénote toujours quelques problèmes comme le manque de subtilité dans le design des personnages (la plupart masculins) qui sont tous des gravures de modes. C’est simple, on a l’impression de lire un titre parlant des membres d’un host club pour dames plutôt qu’un récit fantastique. Ce qui n’arrange rien, c’est que l’auteur passe pas mal de temps à parler des affaires sentimentales des personnages secondaires. Si ce n’est pas entièrement déplacé dans un shôjo, on a par contre un peu l’impression parfois que la mangaka ne sait pas encore bien quoi faire de son histoire et se contente en attendant de développer les protagonistes dans des scènes qui feront plaisir aux lectrices. Heureusement, elle en profite aussi pour parler des pouvoirs de chacun et placer de-ci de-là quelques scènes d’actions. Vers la fin, le scénario prend aussi un petit coup de fouet supplémentaire et, avec quelques notes d’humour qui fonctionnent bien tout au long du récit, au final, c’est donc globalement un tome tout à fait correct qu’il nous est donné de lire, surtout au regard du précédent. Les dessins aussi sont mieux gérés : les scènes d’action rendent mieux, la mangaka a ses protagonistes un peu plus en main et propose une mise en scène efficace. Le hic reste au niveau des illustrations de la couverture qui gardent leur aspect couleurs passées. Bref, si le premier volume était une catastrophe, celui-ci hisse la série à un niveau moyen bien plus acceptable. On espère maintenant que la suite fera décoller le scénario afin de parfaire un peu le tableau.
