L'histoire :
Après les cours, Watanuki se rend à la boutique tenue par la sorcière Yuko. Cette dernière est négligemment étendue sur un canapé et probablement encore sous l’emprise de l’alcool. Le garçon commence à la réprimander mais la jeune femme n’en a que faire : tout ce qui l’intéresse, c’est le cheese-cake que lui a apporté son employé. C’est alors qu’arrive Dômeki, ce qui agace Watanuki qui n’a pas envie de lui faire goûter son gâteau. Toutefois, Yuko ne lui laisse pas le choix : c’est elle qui a invité Dômeki en lui demandant d’apporter du champagne pour accompagner la gourmandise. Une fois la dégustation terminée, Yuko rentre dans le vif du sujet : elle sait que Dômeki a besoin d’un de ses services pour l’un des habitués du temple de ses parents. Un peu après cela, une nouvelle cliente arrive : celle-ci a l’air sonnée et ne comprend pas ce qu’elle fait là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que la fin de XXX Holic n’était pas complète, on s’attendait à ce que ce Rei serve de suite à la série. Or, il n’en est rien car le récit se situe en plein milieu de l’histoire d’origine. Ainsi, Watanuki travaille toujours pour la sorcière Yûko et on suit leur quotidien. Pour ce premier volet, ce sont deux affaires qui occupent la sorcière et son employé : celle de deux jeunes femmes qui se prétendent amies mais ont l’air louche, puis celle d’une voix qui suit Watanuki. Si vous n’avez jamais lu la série d’origine, autant vous prévenir : il n’y a pas de résumé pour expliquer la situation, les liens entre les personnages ou bien leurs pouvoirs. Pour les autres, on retrouve une ambiance intrigante, entre mystère et fantastique, onirisme et humour, action et sentiments. On se laisse totalement plonger dans l’univers de cette série qui possède un côté envoutant et toujours intéressant. Néanmoins, on s’interroge sur les raisons de cette seconde série car, pour l’instant, on a l’impression de lire un volet comme les autres. Graphiquement parlant, les CLAMP n’ont rien perdu de leur patte et les dessins sont toujours aussi beaux, notamment lorsqu’il s’agit d’habiller et coiffer Yuko. Un retour étonnant et sympathique à défaut d’être utile.