L'histoire :
Malgré sa nouvelle coupe un peu craignos façon moine zen, Eikichi est sur le point de réaliser son rêve : avoir une petite amie ! Il faut dire que porter une perruque joue en sa faveur, de même que le fait qu'Aïna, la petite amie en question, soit une manipulatrice cherchant à se venger des hommes en leur refilant une maladie vénérienne. Heureusement pour Eikichi, il attire tellement les ennuis qu'au moment de commettre l'irréparable avec Aïna, il se retrouve mêlé à une bagarre. Malheureusement et malgré ses talents au pugilat sauvage, son adversaire du soir, Machima, n'est pas familier de l'honneur ou des "un contre un". Il privilégie même plutôt la fourberie et l'usage immodéré de ses amis autant que d'armes contendantes. Du coup Eikichi finit en plutôt mauvais état et plus grave encore, il a peur à l'idée de l'affronter à nouveau. C'en est trop pour Ryuji qui décide, déçu, de se passer de son poltron d'ami pour aller perpétuer seul la légende d'invincibilité de leur duo. Eikichi piqué au vif va-t-il réagir à temps ? Et tout cela ne résout pas non plus le problème de base : les filles ! Dans ces conditions, une seule solution, laisser agir la magie de noël...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second volume est aussi atteint que le premier. Oui, Eikichi est toujours obsédé et les lecteurs de GTO savent que ça n'est pas près de s'arranger~! Pourtant le ton paraît différent dans ce second tome, plus mature et plus abouti dans la réalisation que le premier. Du coup, même si l'histoire tourne essentiellement autour de la baston et des filles, elle semble plus fine, moins caricaturale. Juste assez pour conserver un humour décapant parfois un peu lourdaud accentuant du même coup le côté looser des personnages. Un mal pour bien et le volume se déroule dans la bonne humeur, d'autant que la morale n'est pas idiote. Le dessin aussi a droit à ses petites améliorations, pour les personnages d'Eikichi et Ryuji notamment, même si cela reste perfectible à l'image des décors encore un peu absents au bénéfice de fonds uni. Les onomatopées, laissées intactes par rapport à la version originale, raviront les japanophiles mais les autres devront apprendre les katakana car seule une petite partie est traduite. Bilan mitigée donc une nouvelle fois pour cette série. Mais les progrès de ce second tome et l'ambiance générale mérite votre attention pour peu que aimiez le genre baston/fille/lycée...