L'histoire :
Les membres du bureau de consultation sur la vie ont fait la fête avec Hime, le maire. Toutefois, l’alcool a vaincu tous les jeunes gens en ayant bu et ceux-ci dorment à même le sol. Akina est quant à lui en train de regarder le jardin d’un air songeur quand Hime vient le rejoindre. La demoiselle lui confie alors ses doutes sur sa capacité à être maire et à pouvoir mener sa fonction aussi bien que sa grand-mère. Le garçon parvient à lui remonter le moral et lui annonce ensuite que les piliers vont bientôt fleurir. Hime ne comprend pas pourquoi tous les membres du bureau étaient au courant de cela depuis un moment et pas elle, et cela la met en colère. Akina tente de la calmer en lui expliquant qu’ils ont voulu la protéger car elle n’est pas un yôkaï. C’est alors qu’un yôkaï particulièrement grand et agressif surgit devant eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un deuxième opus particulièrement inutile et décevant, on n’attendait pas grand-chose de ce troisième volet. Cependant, celui-ci se montre tout de même intéressant et entre enfin dans le vif du sujet : une sorte de guerre semble opposer les quartiers de la ville et la frontière avec le monde des yôkaï semble s’amenuiser de plus en plus. Ainsi, on en apprend plus sur le lien entre les deux mondes et on a même le droit à des révélations. S’il est vrai qu’on n’est nullement surpris d’apprendre que le maire, Hime, est un yôkaï, on a en revanche droit à des informations un peu plus étonnantes sur la ville et ses habitants. Toutefois, le récit peine à se montrer pleinement intéressant car il souffre d’une narration maladroite, de conversations inachevées et d’action qui manque d’envergure. En effet, les combats contre les monstres ne sont pas très rythmés malgré des attaques puissantes et on s’ennuie lors de ces passages, d’autant que la simplicité relative des graphismes n’aide pas à s’enthousiasmer. Par ailleurs, on notera que, dans les pages bonus, le mangaka confie avoir lu plusieurs avis négatifs sur sa série, ce qui ne nous étonne pas et ne fait que confirmer notre mauvaise impression générale. Bref, il y a un peu de mieux mais l’ensemble manque encore de travail.