L'histoire :
Kirara est une idole (starlette japonaise multi-fonction) débutante et sans succès. Elle enchaîne les seconds rôles de quelques secondes avec ceux de potiches dans des émissions TV qui passent tard la nuit, au grand dam de son agent, M. Hanamaki. Celui-ci décide donc de l’emmener à l’étage spécial d’un immeuble où les gens les plus puissants du show-biz s’octroient les faveurs des débutantes en échange de contrats. A peine arrivée, Kirara, horrifiée, se fait prendre à partie par un jeune loup. Elle lui crie de bien vouloir l’épargner car elle est vierge, et c’est alors qu’un très beau jeune homme intervient pour la sauver, faisant déguerpir son tortionnaire. Mais celui-ci est en fait particulièrement intéressé par les vierges et commence donc à son tour à vouloir s’occuper de Kirara. Cette dernière se laisse tout d’abord faire, mais le discours du jeune homme, prétendant que tout peut s’acheter dans ce monde, finit par la mettre en colère et elle le gifle, lui rétorquant qu’il ne pourra pas acheter son cœur. Il décide alors de lui prouver le contraire et la laisse repartir. Le lendemain, Kirara est étonnée d’apprendre qu’elle a obtenu le premier rôle d’une série TV, que son album est en préparation, et qu’elle va participer à une émission cotée. C’est bien évidemment le jeune homme de la nuit précédente qui est derrière tout ça, car celui-ci est en fait tout puissant dans le show-biz du pays…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout d’abord, précisons que nous n’avons pas affaire ici à un shôjo, mais plutôt à un josei car de nombreuse scènes coquines parsèment ce volume. Ceci étant dit, commençons par le bon point (enfin disons potable) : le dessin. Possédant un trait fin et précis, complètement dans l’esthétique shôjo, les graphismes se révèlent donc plutôt corrects, même si les décors sont pratiquement inexistants. Viennent ensuite les mauvais points, et il y en a beaucoup. Le scénario déjà, d’un goût douteux, où les jeunes filles servent de mouchoirs en papier aux hommes : on les utilise et on les jette. Filles qui, d’ailleurs, ne sont pas souvent contre ces pratiques, les plus révoltées étant celles qui se laissent juste faire sans y mettre du leur, comme l’héroïne par exemple. Celle-ci passe en effet son temps à dire « non, c’est horrible » tout en se laissant retirer son chemisier sans résistance. Bref, c’est encore un très beau modèle de cruche sans cerveau qui nous est monté là. Le héros, quant à lui, est un « bad boy » complètement bidon qui passe son temps à violer tout ce qui a moins de 25 ans, et dont la soif inextinguible ne peut désormais plus être calmée que par notre vierge de service. Déplorable…