L'histoire :
Les trois yakuzas que sont Kazu, Kentarô et Ryô ont foutu le bordel. Le chef de leur clan les convoque dans son bureau où le trio s’excuse platement et s’avoue prêt à tout pour continuer à servir leur clan. Leur chef leur ordonne alors de devenir des idols ! Mais, comme « il n’est pas un monstre », il leur laisse tout de même le choix : la transformation en jeunes filles pour devenir idols, l’amputation des jambes ou la vente d’organes... C’est ainsi que Kazu, Kentarô et Ryô s’envolent pour la Thaïlande où ils se font opérer pour changer de sexe. Ils subissent ensuite un entraînement infernal. Un an plus tard, Kazu, Kentarô et Ryô sont devenus Chika, Airi et Mari, et forment les Gokudolls. Leur groupe commence à se faire connaître mais les jeunes gens ont gardé leur âme de yakuza viril. Difficile pour eux de se faire à leur statut ultra cute !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et si trois yakuzas devenaient des jolies petites idols ? Voilà une question saugrenue à laquelle on n’aurait jamais cru devoir répondre un jour ! Eh bien, c’est pourtant le cas ici puisque trois yakuzas se font opérer pour changer de sexe et deviennent de mignonnes idols contre leur gré ! Du coup, les mignonnes demoiselles ont des comportements et un langage de bonhomme bien viril : elles boivent, se tiennent mal, jouent au mah-jong et aiment la castagne... Mais, d’un autre côté, leur « lavage de cerveau » a laissé des traces et leur côté féminin les trouble au plus haut point, les mettant souvent dans l’embarras. C’est totalement absurde, mais qu’est-ce que c’est drôle ! Le décalage entre l’apparence des jeunes filles et leur cœur de yakuza apporte beaucoup d’humour et de situations cocasses, en explorant des thèmes plutôt classiques du show-business (rencontre avec des fans, concerts, promotion à la radio...). Aussi incroyable que cela puisse paraître, cela fonctionne bien pour les personnages et le lecteur ! On adore voir les Gokudolls se débattre avec leurs questions existentielles et leurs maladresses. Pour ce qui concerne les dessins, il y a évidemment des jolies filles, mais aussi des plans sur leur passé masculin, leurs grimaces sont très rigolotes, les codes kawaï sont bien exploités... Complètement barré mais tellement bon !