L'histoire :
Après avoir expliqué à Nanahara et Noriko à quel point Kiriyama est dangereux, Kawada leur demande d’être prêts à tuer leur camarade s’ils tombent dessus. Bien qu’il pense que Kiriyama a dû devenir aussi cruel à cause d’un évènement traumatisant, Nanahara accepte de le tuer en cas de rencontre. De son côté, Sôma retrouve enfin le sac contenant ses affaires personnelles. Après s’être emparée d’une petite figurine de magical girl, la demoiselle quitte la demeure en sifflant. Elle aperçoit alors Kiriyama qui passe avec un pistolet automatique à la main. Elle a à peine le temps de le viser que le garçon la repère et chacun tire alors sur l’autre. Kiriyama est blessé légèrement au bras mais ne s’arrête pas pour autant : il jette un sac contenant des débris de verre sur Sôma qui est alors égratignée de toutes parts avant de tirer dans son épaule. Comprenant qu’elle n’est pas de taille, Sôma décide de faire des avances au jeune homme et lui propose d’être sa partenaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reprenant le contenu des trois derniers volumes de la série, ce cinquième opus nous offre les quelques révélations finales et beaucoup de scènes d’action spectaculaires. Ainsi, Sôma nous dévoile ses quelques épisodes heureux de l’enfance avant de mourir. Puis, Kiriyama et Kawada nous livrent chacun leur histoire afin qu’on comprenne enfin comment ils sont devenus les assassins impitoyables que l’on connaît. Pour ce qui est des scènes d’action, on assiste d’abord à l’exécution de Sôma, avant que Kiriyama ne jette son dévolu sur les trois derniers camarades qu’il lui reste : sans trop en dévoiler, on peut néanmoins dire que cet affrontement va durer un nombre conséquent de pages et montrer aussi bien course-poursuites que fusillades. Certains rebondissements sont certes un peu gros et/ou prévisibles, mais le suspense est tout de même de mise tout au long du passage. Enfin, une fois l’identité du vainqueur connue, une sorte d’épilogue vient conclure le récit en s’éloignant un tout petit peu du roman original. Là aussi, certaines ficelles narratives sont un peu exagérées ou trop pratiques mais, pris par l’intensité du moment, notre intérêt est maintenu en éveil. Du côté des graphismes, les pages et illustrations en couleurs en début de volume sont assez sympathiques. De plus, la mise en scène est particulièrement soignée et certains cadrages ont un rendu très cinématographique. La qualité du papier glacé s’est également améliorée depuis le début de la série et ne souffre plus du problème de transparence. Au final, malgré quelques ressorts scénaristiques un peu gros, l’ultime volet de cette série culte est impactant et plein de suspense : ça tombe bien, c’est ce qu’on voulait !