L'histoire :
Les actes de violence de la part de jeunes de 17 ans explosent dans toute la région et le journal télévisé du jour annonce de bien mauvaises nouvelles : les lignes téléphoniques ne fonctionnent plus, pas plus qu’Internet et de nombreuses autres choses gérées par ordinateur, comme les ascenseurs ou les distributeurs de billets. Cela semble dû à un nouveau virus informatique répandu par heaven, le groupe des fanatiques de 17 ans. C’est dans ce contexte que Ren quitte la compagnie de Kyôya, qui l’avait nourri et hébergé le temps d’une nuit. Mais il ignore que ce dernier est en fait un des six démons dont Rai fait maintenant partie. Il se rend ensuite dans un immeuble abandonné depuis 10 ans suite à de nombreuses affaires de meurtres, car c’est là que se trouve le repère des démons. Il est guidé par Hiromi qui le renseigne sur la disposition des lieux via les mails de son téléphone, mais celle-ci se fait soudain attaquer par sa mère qui, sombrant dans la folie ambiante, a décidé de la tuer. Au final, c’est donc totalement seul que Ren arrive dans l’immeuble et se fait surprendre par Rai, qui lui annonce que de nombreux obstacles l’attendent. Et le premier d’entre eux n’est autre que Kyôka, qui l’attaque à son tour à l’aide d’un sabre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome, en même temps que le point culminant de la série, atteint des sommets de nullité. Le scénario est maintenant réduit à un enchaînement de combats sans intérêt entre Ren et les démons qui entourent son ancien ami Rai, avant de conclure de manière pitoyable une histoire déjà bien ridicule avec un retournement de situation même pas original. Tout est sur-joué, déjà-vu et mal mis en scène, les dialogues atteignent presque le degré zéro, chaque situation reprend un des mauvais poncifs du genre, les personnages n’ont aucune saveur et les dessins ne rattrapent rien. Ceux-ci sont définitivement mauvais et trois tomes sont là pour le confirmer : scènes de combats risibles ou incompréhensibles, mouvements très mal rendus, cases vides ou remplies par du tramage ignoble, détails très mauvais (les tâches de sang sont spécialement mal faites) et toujours le concours de la pose la plus stylée (c’est d’ailleurs Rai le grand gagnant, voir page 97). A lire si vous voulez être sûr que le ridicule ne tue pas (les auteurs ne sont pas encore morts de honte) ou, pour coller avec le thème du manga, à brûler sur un bûché. Et si on vous dit quand même que c’est bien, n’y croyez pas, car les Diabolo mentent…