L'histoire de la série :
Caïman et son amie Nikaidô habitent la ville de Hole et y chassent régulièrement les mages pour les tuer. Ceux-ci résident dans un autre monde et se rendent souvent à Hole pour s’entraîner sur les humains, les tuant ou les transformant en mutants de toutes sortes. Caïman lui-même en est une victime puisqu’il doit son nom à son apparence. Son souvenir le plus ancien remonte au jour où il a croisé un mage dans une ruelle de la ville et où il s’est retrouvé affublé à son réveil d’une tête de caïman. Mais il a aussi gagné la particularité d’être immunisé à la magie et, depuis, il chasse tous les mages qu’il croise, espérant ainsi mettre la main sur celui qui l’a métamorphosé. A chaque nouvelle prise, il recommence le même rituel : il enfourne le visage de sa victime dans sa gueule et la tête d’un homme apparaît alors dans sa gorge et annonce si le mage en question est oui ou non celui recherché.
L'histoire :
Prof Kasukabe est sur le point de se faire frapper par un membre des « Yeux-en-croix » quand Shin arrive in extremis. Ce dernier protège le jeune homme mais il est salement amoché et risque donc de ne pas pourvoir se battre très longtemps. Ayant reconnu un des tueurs de En, le membre des « Yeux-en-croix » se réfugie dans les arbres avant de foncer dans le dos de Shin. Celui-ci voit le coup venir mais n’a malheureusement pas le temps d’esquiver : il se fait planter un couteau dans le ventre. Il tente alors d’utiliser sa magie et constate avec surprise qu’il n’arrive pas à produire de fumée. Ce n’est pas pour autant qu’il va se laisser abattre : il va falloir employer la même méthode que Noi ces derniers temps, c’est-à-dire foncer dans le tas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce huitième volume sert essentiellement de transition en reformant les groupes de personnages. Ainsi, Shin et Prof Kasukabe retrouvent Noi, tandis que Caïman et Nikaidô découvrent la fameuse ville de Mastema où ils se font une nouvelle amie. On regrettera que les révélations soient aussi peu nombreuses (à part la vie qui s’est organisée à Mastema et une partie du passé d’Ebisu, ce qui est pour l’instant pas très important) mais, au moins, l’action est au rendez-vous (avec des combats particulièrement sanglants) et offre un bon rythme à l’ensemble qui est, soit dit en passant, toujours ponctué de petits gags bien sentis et décalés (notamment avec la « dream-machine » de En). Graphiquement, l’ensemble a toujours ce rendu malpropre qui correspond à l’atmosphère générale du récit et les dessins sont riches en détails à tous points de vue. Ces messieurs auront également le droit à un peu de fan-service (une fois n’est pas coutume) avec la poitrine de Noi découverte et une Nikaidô nue sous la douche. Un bon volume de transition donc qui nous donne très envie comme toujours de lire la suite.