L'histoire :
Après avoir passé une nuit blanche à coudre, Ayumu et Renji ont enfin terminé la création de la demoiselle pour le concours. Heureuse et confiante, Ayumu fait promettre à Renji de lui faire l’amour si elle gagne. Un peu plus tard, le défilé commence enfin et Ayumu regarde les concurrentes présenter leurs vêtements sur le podium. Dans les coulisses, Juri lui rappelle que, en cas de défaite, elle devra quitter Renji et retourner au Japon. Comme Juri parle avec assurance, Ayumu se met alors à trembler d’inquiétude mais c’est pourtant d’un air décidé qu’elle s’élance à son tour sur le podium. Son kimono fait déjà de l’effet mais, une fois au bout de la piste, la demoiselle dénoue la ceinture et c’est une robe et un corset qui sont alors révélés à la lumière. Le public est impressionné mais, malheureusement, Ayumu se prend les pieds dans son kimono et trébuche, se retrouvant alors sur le sol. Lorsqu’elle entend les rires du public, Ayumu réalise alors qu’elle a perdu le concours et va donc devoir quitter Renji...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volet se décompose en deux temps et dans des pays différents. Dans la première partie, en France, Ayumu est obnubilée par l’idée de faire l’amour avec Renji avant que son cerveau ne se mette enfin et route et qu’elle se rende compte qu’elle doit faire quelque chose de sa vie en rentrant étudier au Japon. La deuxième moitié se déroule donc là-bas et, si Ayumu est motivée au début, la demoiselle devient à nouveau futile très rapidement : elle est trop contente de s’être fait une amie et ne pense qu’à son Renji. Quel que soit le passage, l’héroïne est toujours une écervelée qui ne vit que pour son petit ami et les personnages ne sont pas attachants. De plus, les évènements sont prévisibles (on voit arriver à des kilomètres que la copine d’Ayumu va la trahir) et la lecture nous décroche plus de soupirs qu’autre chose. Heureusement, les graphismes sont quant à eux très plaisants : les personnages sont charmants et leur look (vêtements et coiffures) sont très à la mode, le découpage est très dynamique et on apprécie de voir notre capitale représentée dans ces pages. Hélas, cela ne sauve pas le scénario qui continue de désespérer.