L'histoire :
La journée a bien mal commencé pour Kenta. Son patron s’est enfui sans lui verser son salaire, il s’est fait voler son portefeuille et, comme si cela ne suffisait pas, une lycéenne l’accuse de l’avoir pelotée dans le train ! Heureusement, il est sauvé par l’intervention d’une femme qui a entendu, quelques instants plus tôt, la prétendue victime dire vouloir s’en prendre à un type faible pour lui extorquer de l’argent. Après cette mésaventure, Kenta et sa sauveuse, Nanako, vont boire un verre ensemble. Nanako lui prodigue des conseils pour qu’il sache se protéger dans ce genre d’affaire et lui conseille de faire preuve de plus d’assurance. Kenta lui avoue alors ne pas être à l’aise avec la gente féminine : en fait, il n’est jamais sorti avec une fille. Nanako décide alors que, pour la remercier, Kenta va devoir l’accompagner dans un love hotel. Là, Nanako va lui offrir son dépucelage, puis un boulot. Finalement, la journée n’est pas si mal...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kenta est le personnage classique d’un hentaï et l’intrigue de ce volume ne révolutionne pas le genre non plus : présenté comme un loser dans les premières pages, Kenta va faire la rencontre de Nanako, une jeune femme qui va devenir à la fois sa partenaire sexuelle et son boss dans une agence de détectives. Chaque affaire traitée par leur agence a bien évidemment un rapport avec le sexe puisqu’il s’agit quasiment à chaque fois d’infidélité, mais ce sont surtout des occasions pour Nanako d’utiliser Kenta comme objet sexuel, l’amour entre ces ceux-là étant vaguement suggéré. Les scènes de sexe, qui sont l’intérêt principal du titre, sont donc nombreuses et ces dames ne sont pas farouches pour deux sous (en fait, c’est plutôt Kenta la vierge effarouchée). Par ailleurs, les graphismes sont très corrects avec des planches découpées de façon dynamique et, tout comme ces dames, bien remplies (les décors étant souvent présents et relativement fournis). Les personnages féminins ont des poitrines généreuses et ne souffrent pas du syndrome « pastèque » que l’on peut souvent retrouver dans ce genre de titres : au contraire, les corps sont représentés de manière assez réaliste, ce que l’on peut par exemple constater au niveau des plis du ventre. En revanche, les visages des personnages, s’ils son expressifs, n’ont pas un rendu des plus plaisants : on dirait que leur tête a été aplatie à la verticale et cela est parfois perturbant. Comme souvent dans les hentaïs, on regrettera également que certains passages fassent l’objet de censure avec l’emploi de zones en blanc pour masquer certaines parties des sexes ou des pénétrations. Dans l’ensemble, Hot files reste un hentaï sympathique à lire.