L'histoire :
Dans la ville d’Eckmül, l’un des trois grands sages du conservatoire consulte un devin malgré son scepticisme en la matière. Il faut dire qu’il y a maintenant quelques jours qu’ils ont ressenti un grand déséquilibre dans le flux magique et que toutes les sources d’informations sur ce sujet sont bonnes à prendre, même celles qui leur semblent les plus farfelues. Sacrifiant un rat pour lire dans ses entrailles, l’haruspice annonce au sage qu’un pouvoir gigantesque et terrifiant va bientôt s’abattre sur la ville, mais qu’il lui faudrait sacrifier un animal beaucoup plus gros pour en savoir plus tellement l’événement à venir est important… Dans le village de Jaclare, le pouvoir gigantesque et terrifiant en question est en train de jouer avec des enfants. Néanmoins, Lanfeust se fait rapidement rappeler à l’ordre par Cixi : au lieu de jouer, il ferait mieux d’aller transporter les caisses de vivres sur le bateau. Mais Lanfeust est en désaccord avec maître Nicolède : plutôt que de laisser les villageois se faire massacrer lorsque les brigands vont attaquer, le jeune homme voudrait rester et se battre à leurs côtés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Continuant sur la très bonne lancée des deux premiers tomes, ce troisième opus continue de suivre l’histoire générale de la BD originelle mais en s’attardant néanmoins un peu plus sur le village de Jaclare. Ainsi, ceux qui ont déjà lu la version franco-belge trouveront en plus du simple remake version manga de nouveaux éléments à se mettre sous la dent, ce qui est toujours appréciable. Rapidement, les chapitres se concentrent sur l’attaque du village que l’on suit de sa préparation jusqu’à la fin du volume, instant où, en plein affrontement, un rebondissement enthousiasmant a lieu et nous donne immanquablement envie de lire le prochain tome. Graphiquement, Ludo Lullabi réalise un travail bien plus qu’honorable qui ne donne à rougir ni devant la série franco-belge, ni devant nos amis japonais, et c’est donc un réel plaisir que de parcourir ces planches au confluent des genres (d’ailleurs, les bonus de fin, sorte de mini making-off des dessins, sont également très sympas à admirer). Définitivement, l’adaptation de Lanfeust au format manga est une réussite qu’il nous tarde de pouvoir continuer à lire.