L'histoire :
Le groupe des survivants décide de quitter la station hydraulique en empruntant le chemin que d’autres avaient au préalable condamné en scellant la trappe y menant. Ils tombent alors sur un tunnel en pente douce et le suivent jusqu’à arriver dans une partie inondée. Mais les mouvements de flamme des torches indiquent qu’une sortie se trouve au-delà et, malgré le danger que représentent les câbles électriques noyés dans l’eau, Marco décide d’y rentrer et de jouer les éclaireurs. L’eau est tiède et les autres finissent par le suivre mais le sénateur laisse éclater sa colère et commence à hausser le ton. Il se fait soudain attraper par deux monstres sortis des profondeurs de l’eau et finit dévoré. La panique s’empare alors des autres mais Marco leur dit de rester calme. En effet, il a tout de suite compris la situation : le seul a avoir été attaqué était le seul en train de faire du bruit alors que tous les autres qui étaient déjà dans l’eau depuis un moment n’ont eu aucun soucis. Il en déduit que les monstres marins doivent se diriger grâce au bruit et le groupe continue donc d’avancer tout doucement, sans trop de bruit et la peur au ventre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second volume, le groupe des survivants décryogénisés dans le futur nous fait sombrer encore un peu plus dans l’horreur et le suspens : l’auteur n’hésite pas à faire mourir certains protagonistes ou à en blesser d’autres, et les situations dans lesquelles ils se trouvent semblent empirer régulièrement. D’ailleurs, le groupe est maintenant dispersé, ce qui est l’occasion de multiplier les rebondissements et de ne jamais laisser la pression retomber. Le scénario est bien mené et respecte donc les règles du genre, à la croisée d’ambiances comme celle d’Alien ou de Jurassic Park. Même si le trait de l’auteur est soigné, des graphismes plus réalistes et plus sombres auraient un peu mieux collé à l’histoire. Mais ce n’est qu’un détail. A part cela, le trait est plutôt correct, même si l’auteur use beaucoup plus des effets à la plume qu’aux tramages, ce qui donne un peu l’impression que les ombrages ont été vite faits. Ce manque de tramages donne aussi la vision d’un dessin moins coloré et donc d’un rendu moins sombre dans des scènes où il devrait normalement y avoir peu de luminosité. Là, l’accentuation des blancs donne alors l’impression d’une scène sous le soleil et gâche donc un peu l’ambiance de huis clos. Mais que cela ne vous empêche pas de lire cette série. Au pire, reportez-vous sur la version couleur.