L'histoire :
Shingo s’interpose dans le combat qui oppose Kôshi à Sakurai. Pendant que le lycéen tente de convaincre son ancien camarade de ne pas tuer le monstre, ce dernier en profite pour aller se cacher dans la forêt. Du coup, les jeunes gens ne sont plus menacés mais cela ne les empêche pas pour autant de s’allier. En revanche, Kôshi fait bien comprendre à Shingo qu’il n’hésitera pas à se débarrasser de Hatsuki et Mâ si ceux-ci deviennent une gêne pour lui. Malgré la mauvaise humeur de Kôshi, tout ce petit monde se met à construire un abri et, le soir, Shingo est désigné pour monter la garde. Malheureusement, il finit par s’endormir et ne voit donc pas Hatsuki quitter l’abri. Poussée par la faim, la jeune fille s’aventure en effet dans la forêt où elle trouve et dévore le corps de Sakurai. Seulement, Kôshi avait tiré des fils un peu partout pour être prévenu en cas de mouvement autour de l’abri : il est donc réveillé à son tour et part jeter un œil aux alentours. Là, il tombe sur Hatsuki qui a toujours une forme de monstre. Sentant qu’il n’est qu’une proie pour elle, le jeune homme s’enfuit tandis que la demoiselle reprend forme humaine et va faire du charme à Shingo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume assez enthousiasmant, on était ravi de voir le deuxième volet de ce dytique qui s’ouvre en plein milieu d’un combat. Après ce chapitre plutôt agréable, le suspense prend le temps de monter et la tension au sein du groupe est palpable : Kôshi se méfie, à raison, de la belle Hatsuki dont les charmes ne laissent pas Shinko insensibles. Malheureusement, alors que la lecture s’avère captivante, la fin se montre quant à elle décevante car il reste plein de mystères inexpliqués, les principales questions en suspens étant : qui sont les scientifiques que l’on aperçoit ? Que va-t-il advenir des personnages ? Qui est cette femme ailée qui apparaît ? On a l’impression que la série a été brutalement interrompue alors que l’intrigue prenait son envol, ce qui est aussi déroutant que fort dommage, d’autant plus que les graphismes sont de bonne qualité (et avec une bonne dose de fan-service). Une conclusion ratée donc.