L'histoire :
Horugami fait apparaître de nombreux kokuchi pour attaquer ses ennemis. C’est alors que Shirogane entend des voix de lycéens qui se rapprochent et il craint que ceux-ci ne soient pris inutilement dans le conflit. Heureusement, Shûichi - qui s’était caché non loin - utilise son pouvoir pour faire basculer les combattants dans le monde inversé. Akira et Aya peuvent alors attaquer sans gêne les kokuchi, en compagnie d’un Kengo très motivé. Seulement, ce n’est pas suffisant car les kokuchi sont particulièrement nombreux. Shirogane utilise alors son pouvoir pour les exploser d’un coup et fait apparaitre un sabre gigantesque, prêt à en découdre avec Horugami. Ce dernier n’a cependant pas dit son dernier mot et fait apparaître une jeune femme pour le défendre, et celle-ci n’est pas étrangère à Shirogane...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, celui-ci s’ouvre sur un combat contre des kokuchi. Hélas, l’action n’est pas palpitante et le combat est vite relégué au second plan : alors qu’il était en mesure de battre ses adversaires, Horugami préfère se retirer ; le coup du méchant balèze qui s’en va en plein milieu d’un affrontement qu’il domine n’est franchement pas ce qu’on fait de plus crédible et cela agace d’autant plus. On assiste de plus à l’arrivée de nouveaux personnages qui viennent agrandir le groupe d’Akira de manière plus ou moins utile : le maître de Shirogane (dont on cherche encore une réelle utilité) puis Kou (une connaissance des garçons) qui accepte de leur prêter main forte pour combattre le mal. Là encore, on n’arrive pas à adhérer et le côté pervers de Kou ne le rend pas attachant. De plus, les tentatives d’humour sont vaines et creusent un peu plus la tombe du scénario. On note également que les explications dans le tome précédent étaient tellement confuses qu’un des personnages se sent obligé de nous les répéter : même si cela ne fait pas de mal, on n’est malheureusement pas plus intéressé cette seconde fois. Bref, le manque d’évolution allié à de nombreux défauts offrent un rendu médiocre.