L'histoire :
Nori ayant un jour de congé, elle en profite pour faire beaucoup de gâteaux et de sandwichs : en fait, elle avait envie de faire un tea time à l’anglaise. Les poupées sont ravies et ne se font pas prier pour déguster ce que Nori a préparé. Cependant, Jun ne participe pas à la fête car il reste une fois de plus dans sa chambre, coincé sur son ordinateur. Suiseiseki va le rejoindre et réalise que le garçon ne fait pas des achats sur Internet comme il en a l’habitude. En fait, il recherche activement un moyen d’ouvrir la cage contenant le bras mutilé de Shinku. Suiseiseki lui explique alors que c’est parce qu’il obstrue lui-même la porte de son cœur que la cage reste fermée. La demoiselle va ensuite lui révéler le pouvoir des jardinières et le lien qui unit une poupée à son maître. Juste après cela, les recherches de Jun lui donne une piste sérieuse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux-tiers de ce volume sont consacrés aux poupées jumelles. On apprend quels sont leur véritables pouvoirs, pourquoi elles ont besoin d’être ensemble pour déployer toute leur force, qui est le maître de Soseiseki, ce que recherche l’homme et, enfin, on a le droit à un grand affrontement entre les poupées qui mènera à l’extinction de l’une d’elles. Si le volume précédent manquait de rythme, il n’est n’en est donc rien dans celui-ci qui ne se montre avare ni en révélations, ni en action. Que ce soit ce qu’on découvre ou la tournure des évènements, le récit est plutôt bien ficelé et ne souffre plus de problème de transition : on est donc pleinement embarqué par l’ensemble qui se révèle assez convaincant, le fond de tragédie aidant à apporter un peu plus de sentiments. Quant au dernier tiers, celui-ci possède certes un rythme un peu plus lent mais il n’en demeure pas moins intéressant car Suigintô nous montre une facette attachante, certains personnages secondaires commencent à prendre un peu d’ampleur et une nouvelle Rozen Maiden fait son apparition (même si cela ne sert pas encore à l’intrigue). Tout cela est assez prometteur pour la suite et nous fait oublier le faux pas du volet précédent.