L'histoire :
Skull Kid rencontre par hasard un vendeur de masques : tous sont à vendre sauf un qui peut exaucer les souhaits de celui qui le porte mais possède des propriétés maléfiques. Intrigué et désireux de l’essayer, Skull Kid décide de voler le masque avant de s’enfuir... Dans la plaine d’Hyrule, le jeune Link parcourt les chemins avec sa fidèle monture Epona. Après avoir rendu visite au capitaine et s’être entraîné avec les soldats, Link reprend la route car il est à la recherche d’une amie très chère. Alors qu’il s’apprête à traverser la forêt, il rencontre une étrange personnage : il s’agit en fait de Skull Kid portant un étrange masque. Grâce à ses nouveaux pouvoirs et à deux fées (Taya et son frère Tael), ce dernier parvient à s’emparer d’Epona et de l’ocarina de Link. Le héros du temps se met alors à le poursuivre mais, hélas, les choses vont empirer pour lui puisque Skull Kid le transforme en peste mojo, une sorte de petit lutin, et que, une fois sorti de la forêt, il se rend compte qu’il se trouve maintenant dans une autre dimension, plus particulièrement dans la ville de Bourg-clocher du royaume de Termina. Là, le carnaval doit avoir lieu dans trois jours mais certaines rumeurs prétendent que la Lune s’écrasera sur le village à ce moment-là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Akira Himekawa n’en n’est pas à sa première adaptation manga d’un jeu vidéo, ni d’un Zelda. En suivant l’ordre chronologique de la sortie des jeux, il s’attaque cette fois à Majora’s mask (dont l’intrigue est la suite d’Ocarina of Time) mais la qualité du scénario n’est pas ce coup-ci au rendez-vous. Certes, l’auteur respecte la trame générale (la Lune menace de s’écraser sur la ville d’ici trois jours) et le déroulement des principaux évènements (Link change d’apparence grâce aux masques, le réveil des géants...) mais cela n’est hélas pas suffisant. Du fait de son format one-shot, beaucoup de petits passages passent à la trappe et l’intrigue est trop hachée : les évènements s’enchaînent trop rapidement sans que l’on ait le temps de s’immerger réellement dans les aventures de Link. Du coup, la lecture se fait avec ennui et ce n’est pas la petite histoire bonus qui retrace les origines du fameux masque de Majora qui va sauver l’ensemble. Heureusement, les graphismes sont quant à eux agréables : fidèles à l’esprit du jeu et dynamiques, ceux-ci sont plaisants à regarder. Au final, cette adaptation n’est pas vraiment concluante et on espère que les prochaines seront d’un meilleur niveau.