L'histoire :
Ganondorf est furieux contre Ingo car Link lui a volé Epona, la jument qui devait être sa monture. Le seigneur s’apprête à faire exécuter le palefrenier mais les sœurs Koutake ont une meilleure idée : elles font un lavage de cerveau à Ingo pour que celui-ci n’ait plus qu’une idée en tête, celle de tuer le héros du temps. C’est à ce moment qu’arrive Sheik et ce dernier est convaincu qu’Ingo ne fera pas le poids contre Link. Néanmoins, il doit obéir à Ganondorf et part rejoindre Link pour l’attirer au ranch Lon Lon. Un peu après cela, Link est en train de parcourir la plaine d’Hyrule sur le dos d’Epona quand il rencontre M. Talon : ce dernier explique au garçon que Ganondorf a menacé de kidnapper Malon pour se venger du vol d’Epona. Il n’en faut pas plus à Link pour foncer au ranch Lon Lon, sans se douter du piège qui lui est tendu. En effet, il ne s’agissait pas de M. Talon mais de Sheik qui s’était déguisé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur la première moitié de ce volume, Link poursuit sa quête pour retrouver Zelda et sauver Hyrule, mais Ganondorf et les gerudos ne vont pas se laisser faire. La deuxième moitié offre deux histoires bonus sympathiques mais dispensables : l’une nous montre une fête chez les kokiris avec un focus sur Skull Kid, l’autre présente un enfant watarara (une espèce originale créée pour le manga et ressemblant à des oiseaux). Mais revenons à l’intrigue principale : celle-ci se permet quelques changements par rapport à l’histoire du jeu (comme le moment où Sheik dévoile sa véritable identité ainsi que le fait qu’il soit l’allié de Ganondorf) mais cela sert le récit de façon cohérente et ne constitue finalement pas une hérésie. L’action se déroule principalement dans le désert avant de passer au château de Ganondorf, prenant le temps d’installer le final, et on ressent moins le côté expéditif des évènements que dans le premier volume. Quant aux graphismes, ceux-ci collent toujours au jeu et à l’histoire, et voir Link adulte fait plaisir, d’autant plus qu’il a un petit côté sexy (comme le fait remarquer l’auteur). Au final, ce diptyque se montre très correct pour une adaptation de jeu vidéo et on espère qu’il en sera de même pour les prochaines à venir.
