L'histoire :
Rayflow a rejoint Chris dans sa cellule et se laisse avec plaisir sucer le sang. Chris ne se fait pas prier pour se nourrir mais trouve que son maître a changé, sans savoir en quoi. Rayflow lui explique alors qu’il a mis des lentilles de couleurs pour se déguiser. Après cette petite séance, Rayflow interroge le vampire « artificiel », c’est-à-dire l’homme écorché vif qui se cache sous une couverture. Ce dernier ne connaît pas sa propre identité et appelle le vampire « Adam », un nom qui déplaît fortement à Rayflow. Chris pense que cela ne sert à rien de questionner l’écorché qui a perdu en partie la raison, mais son maître sait trouver des arguments très convaincants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait compris avec les pistes disséminées au volume précédent qu’une drogue sévit pour transformer les gens en vampires, mais c’est ici qu’on en apprend plus sur la situation. Ainsi, on découvre qui est le fameux Barry, le rôle de la mafia dans tout cela et l’implication de l’Eglise dans l’affaire. Cependant, on voit arriver les choses à l’avance, et la narration, qui oscille entre l’abrupt et le confus, n’arrange pas l’ensemble : on peine à suivre ce qu’il se passe tout en comprenant malgré tout les grandes lignes, mais au final on reste sur la touche. En outre, les personnages conservent leurs défauts de poseurs stéréotypés et les scènes d’action manquent toujours cruellement de lisibilité, histoire qu’on soit définitivement blasé par le rendu général. Bref, ce quatrième volume confirme définitivement le caractère navrant du titre.