L'histoire :
Nitta a le vent en poupe aujourd’hui : il a un ticket de loterie gagnant de cent mille yens, a remporté des cannettes gratuites au distributeur et la firme TK dont il s’occupe à demander à le rencontrer. Le soir venu, il se rend donc avec son supérieur dans un immeuble de luxe pour rencontrer le client. Là, ils se rendent au restaurant mais un groupe de jeunes gens riches se montre très bruyants. Encouragé par son chef, Nitta va leur demander de baisser le son : les gosses de riches se moquent de lui avant de décider de s’en aller. Le client remercie Nitta de son intervention et le contrat est remporté. Après cela, Nitta va s’offrir une récompense en allant dans un salon de massages coquins : la jeune femme qui s’occupe de lui est très chaude et accepte de coucher avec lui. Décidément, la chance sourit à Nitta ! Le lendemain, le vent va hélas tourner. Nitta reçoit un appel de l’entreprise Kikuchiya qui lui demande de venir dans ses locaux. Là, l’homme qui le reçoit lui apprend qu’il a contracté une dette de 80 millions de yens et lui présente la reconnaissance de celle-ci signée de sa main. Nitta se rappelle avoir signé un papier pour la jolie Saki un soir où il était saoul et comprend qu’il s’est fait arnaquer. Comme il ne peut pas rembourser cette somme, l’homme lui propose de geler sa dette s’il devient « l’ami » d’une certaine jeune fille : Kano, qui est aussi belle que capricieuse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le synopsis de ce hentaï ne vole pas très haut : pour que sa dette gigantesque soit gelée, Nitta doit devenir «l’ami » d’une demoiselle aussi belle que capricieuse. Bien évidemment, cette dernière (prénommé Kano) va s’en servir comme larbin, mais elle va également lui demander de coucher avec elle. Présenté comme cela, le récit ne s’annonce pas comme un chef d’œuvre du genre mais l’histoire se révèle pourtant plus intéressante que prévu : Nitta ne semble pas avoir été choisi au hasard, il doit jongler entre son rôle d’ami et son travail, ses créanciers ont des desseins apparemment plus grands que simplement occuper Kano et celle-ci souffre d’un gros manque affectif. D’ailleurs, on remarque qu’il y a bien des scènes coquines mais qu’elles ne sont finalement pas si nombreuses que cela et ne constitue pas l‘essentiel de l’intrigue. Du coup, on est pris par le récit car les mystères qui entourent tout cela attisent fortement notre curiosité et le côté relativement crédible des situations rend le tout moins superficiel qu’on ne l’aurait cru. On note même une pointe de suspense par moment et il faut bien admettre qu’on se laisse prendre au jeu. Quant aux graphismes, ils mettent évidemment en valeur les formes de Kano (mais également celles des autres personnages secondaires féminins) et tous les protagonistes sont expressifs. Les scènes de sexe sont humides mais ne sombrent pas dans la vulgarité ni dans une censure qui gâche tout : on peut donc profiter de ces moments pour se rincer l’œil. En résumé, cette histoire se révèle plus intéressant que ce qu’on pouvait penser et on est plutôt curieux de savoir ce que nous réserve la suite.
