L'histoire de la série :
Kosukegawa est un otaku fan des héros de type « Kamen Reder ». Il tombe un jour sur une de ses camarades de classe, Motoko, en train de se faire prendre à partie par un playboy prêt à la violer dans une ruelle. Mais, alors que le garçon faible et sans talent ne sait pas quoi faire pour l’aider, la jeune fille timide et effacée change soudain de caractère pour devenir une combattante sûre d’elle, capable de mettre à mal n’importe quel agresseur. En fait, la jeune fille a été élevée par trois grands experts en techniques de combat et ses entraînements intensifs l’ont poussée à se forger trois autres personnalités qui refont surface lorsqu’elle est en danger : Hibiki, Fujiko et Mikiro. Depuis ce jour, Kosukegawa n’a d’yeux que pour sa nouvelle amie et celle-ci voit en lui son confident…
L'histoire :
Fujiko est la seule à être encore debout et la situation est d’autant plus mal engagée qu’elle n’a plus d’arme et ne peut apparemment pas échapper à leur adversaire : la demoiselle est coincée sur le tronc d’arbre qui relie les deux côtés de la fosse où se trouvent l’homme et les autres jeunes filles. Mais, alors qu’elle croyait qu’Izuru avait été abattue, elle se rend compte que cette dernière lui fait un signe de la main : elle feint d’être touchée afin de prendre leur adversaire au dépourvu. En quelques secondes, Fujiko analyse toute la situation et élabore une stratégie qu’elle pense être la même que celle à laquelle ont pensé Izuru et Tsukishima : au moment où le soldat s’apprête à abattre Fujiko pour de bon, toute son attention est portée sur la jeune fille car il croit les deux autres hors d’état de nuire définitivement. C’est alors que, tandis que Tsukishima ramasse le corps de l’autre soldat et reprend sa course vers la sortie, Izuru se relève et ramasse le couteau à quelques mètres d’elle avant de le lancer sur l’homme qui braque Fujiko. Ce dernier esquive le jet d’arme blanche mais, malgré les apparences, c’était la branche d’arbre qui retenait l’arme de Fujiko qui était visée, et non l’homme lui-même. Réarmée, la jeune fille prend le dessus sur le soldat, mais celui-ci lance une grenade lacrymogène avant de prendre la fuite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Concluant la partie sur l’affrontement avec les soldats américains de la base d’Okinawa, l’auteur enchaîne plusieurs chapitres de transition qui permettent d’amener quelques nouveautés à l’histoire. Notamment, un personnage s’en va et deux autres font leur apparition : le père de Kosukegawa ainsi que le troisième père de Motoko, et ce dernier, s’il en apprend l’existence, pourrait bien avoir envie sous peu de faire apparaître Zero, la cinquième personnalité de sa fille, pour un affrontement qui pourrait s’avérer tragique pour lui-même ou la jeune femme. Comme d’habitude, le scénario ne se contente pas d’une intrigue simple et double cela avec une histoire de yakusas dont le prochain volume nous amènera la suite. L’histoire bouge, même si tout cela n’est plus aussi prenant que la partie précédente où les protagonistes ont largement failli perdre la vie, et le fan-service revient légèrement sur le devant de la scène, même si, comme toujours, on aimerait en avoir un peu plus (c’est tout de même le credo initial de la série). Bonne nouvelle par contre : après plusieurs volumes à l’impression plus que douteuse, ce huitième tome est enfin d’une qualité correcte. Et, comme toujours, l’éditeur fournit un mini poster couleur à l’image de ce que font très souvent les éditeurs japonais, ce qui est un plus indéniable pour les amateurs des jeunes filles girondes que dessine très bien l’auteur. Un volume, sympathique, comme d’habitude.