L'histoire :
Yuzu ne connaît rien aux choses de l’amour. Lorsque sa mère se remarie, elle doit changer de lycée mais tous ses rêves de trouver un copain s’écroulent car elle intègre une école pour filles. Bien décidée à se faire des amies, la demoiselle arrive maquillée et pomponnée au lycée mais, dès la porte d’entrée, elle se fait réprimander par le conseil des élèves : ses cheveux teints, son look et son téléphone portable ne sont pas règlementaires ! Yuzu tombe des nues mais n’est pas au bout de ses surprises. Elle surprend en effet dans la journée la présidente du conseil des élèves en train se fricoter avec un professeur. Pire encore : quand elle rentre enfin à la maison, Yuzu apprend que son beau-père est parti au bout du monde sans avoir attendu de la rencontrer et elle a désormais une nouvelle sœur qui n’est autre que la présidente du conseil des élèves !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un titre qui évoque à la fois le nom de l’héroïne (Yuzu est également une variété de citron) et l’acidité de la relation de la demoiselle avec celle qu’elle aime, Citrus nous invite à suivre une jeune fille dont le monde bascule lorsque sa mère se remarie et que, en plus d’intégrer un lycée pour filles très strict, elle écope d’une sœur qui est la présidente du conseil des élèves. Bon, on a toujours du mal avec le coup du remariage des parents sans que les enfants ne se soient rencontrés et n’aient rencontré leurs beaux-parents : cela manque toujours autant de crédibilité. Néanmoins, en dehors de cela, le récit s’avère plaisant à suivre car Yuzu est une forte tête qui ne garde pas sa langue dans sa poche. Du coup, elle se ne laisse pas faire et, même si elle met du temps à comprendre ses sentiments, elle se bouge pour faire débloquer les problèmes et avancer les choses. On se prend alors d’affection pour elle et on a envie de la côtoyer. En ce qui concerne les dessins, ceux-ci sont mignons et mettent en avant le charme des personnages. La mise en page ne manque pas de dynamisme et le tramage est soigné, mais on regrette le minimalisme des décors. En tout cas, ce premier zeste ne manque pas de piquant et on en reprendra bien une rasade.