L'histoire :
Maintenant que Dominique est aux côtés de Cobra, ce dernier peut prendre une photo de son tatouage et l’analyser en parallèle de ceux de ses deux sœurs. Mais, malgré ce que pensait Cobra, rien n’apparaît lorsqu’on les superpose. Loin de s’avouer vaincu, le pirate de l’espace continue de penser que quelque chose apparaîtra si on combine les trois images de la bonne manière. Il essaye donc différentes combinaisons de couleur et arrive finalement à faire ressortir une carte spatiale donnant l’emplacement de la mythique arme absolue. Celle-ci se trouverait donc sur une planète reculée, Zados, un immense désert de sable. Sans attendre, Cobra rentre les coordonnées et le turtle se dirige donc en vitesse supraluminique vers la destination si recherchée… Une fois arrivés, Cobra, Dominique et Lady trouvent la trace d’une colonie et atterrissent à l’entrée de la citée. Étrangement, les rues sont désertes et il n’y a pas un bruit. Rentrant à l’intérieur d’un bâtiment, ils découvrent que tout le monde est mort : apparemment les habitants ont tous été transpercés à l’arme blanche. Pourtant, alors qu’ils se croient seuls, des hommes en armure surgissent du sable et les attaquent. Cobra réplique sans attendre, mais ni son psychogun ni son magnum ne peuvent les arrêter. Et pour cause : ces armures ne contiennent en fait que du vide…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Indéniablement, voici le volume le plus intéressant des trois que compte cette édition spéciale qui reprend, rappelons-le, les planches dans leur état original (avec les couleurs de la première parution) tout en amenant quelques bonus. Cette fois, ce sont d’ailleurs ces derniers qui font le gros de l’intérêt avec notamment deux mini-chapitres en couleurs (et au rendu « fait main » et non au style informatique identifiable) qui, bien qu’anecdotiques, sont totalement inédits en français (tirés du artbook japonais Cobra Wonder) : Mahô no fune (« Le bateau magique ») et Bara (« La rose »). On trouve également un recueil d’illustrations en début de tome, une interview de l’auteur, ainsi que, comme toujours, des commentaires intéressants. Pour ce qui est des chapitres en eux-mêmes, le final de cette partie intitulée « l’arme absolue » est déjà plus intéressant que la mise en place de la série dans les deux tomes précédents (mais il fallait bien mettre la machine en route) et met en avant la grande imagination dont sait faire preuve l’auteur. Entre les planches concernant les hommes-épées et celles concernant purement la découverte de l’arme, Buichi Terasawa nous offre en effet une pléthore d’éléments scénaristiques originaux qu’il met également très bien en scène. On y a entre autres le droit à un combat où les sens visuels et sonores sont inversés et les graphismes décrivent cela superbement bien, ce qui n’est pas évident au premier abord (d’autant plus pour l’époque). En résumé, on apprécie encore une fois surtout les bonus, le reste ayant déjà été lu auparavant (mais dans des éditions de moindre qualité, certes), mais les chapitres en eux-mêmes sauront également être appréciés par tous (et peuvent presque se lire indépendamment des deux tomes précédents) et pas seulement des plus fans. Si vous êtes un tant soit peu intéressés par Cobra, ce serait donc dommage de vous priver.