L'histoire :
Durant la bulle financière il y a 19 ans de cela, M. Akamada ouvrit un petit café bien sympathique malheureusement situé à côté du lycée des bouvreuils. C’est pourquoi, en dépit de sa charmante décoration, le lieu devint rapidement le repère des jeunes voyous, faisant ainsi fuir la clientèle normale. Si le patron et sa femme se sont relativement bien habitués à n’avoir que des lycéens des bouvreuils comme clients, ils sont en revanche stupéfaits (et surtout inquiets) de voir une nouvelle tête : un jeune homme qui n’est visiblement pas des bouvreuils s’est assis à une table et fait énormément de bruit en jouant à un jeu vidéo. Bien évidemment, celui-ci se fait trop remarquer et, au bout d’un moment, tous les lycéens/voyous dans le café viennent lui chercher des noises. Etonnement, ce dernier n’a absolument pas peur : il réclame même des coups car il n’est « pas motivé si on ne le frappe pas en premier ». Après s’être pris quelques coups de poings dans la figure, le jeune homme passe enfin à l’attaque et met tous ceux des bouvreuils KO. La rumeur parvient rapidement jusqu’aux élèves du lycée des roses mais ceux-ci ne savent pas qu’il s’agit de quelqu’un de leur établissement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un onzième volume particulièrement riche en action et en bastons, celui-ci fait plutôt pâle figure. Certes, on assiste à quelques combats musclés mais, globalement, le rythme a baissé. L’intrigue s’articule essentiellement sur les personnages et les motivations de chacun : Husky dévoile les raisons de son entrée aux roses, Jimmy veut venger son frère qui s’est fait mettre une raclée et « s’expliquer » avec celui qui lui a mis un coup de pied dans le dos, Tsubasa tente d’imposer son statut de boss du lycée... Malgré tous ces évènements, l’histoire semble plongée dans une certaine inertie, faisant de ce volume une transition plutôt qu’une réelle avancée. Heureusement, il y a de nombreux gags qui parsèment les pages de manière efficace. Par ailleurs, les dessins misent sur leur dynamisme et le charisme des personnages : cette méthode s’avère adaptée au récit et nous offre des planches fort sympathiques. Au final, ce volume déçoit par son scénario un peu trop mou mais la suite devrait sans doute corriger cela.