L'histoire :
C’est au tour d’Oizumi de frapper la balle. Celui-ci se tient prêt, plus motivé que jamais. Le lanceur de l’équipe adverse, Nagura, envoie sa première balle mais Oizumi ne réagit pas sur le moment. Pire encore, il frappe trop tard et l’arbitre déclare « faute », les spectateurs étant dépités par ce spectacle. Nagura enchaîne et diversifie les lancers tandis qu’Oizumi ne cesse de se répéter qu’il veut frapper la balle. Arrive alors le moment de la quatrième balle et Oizumi recule, ratant une autre chance de pouvoir marquer. Tandis que les spectateurs sont effarés et traitent le joueur de nul, l’entraîneur se sent plutôt satisfait. En effet, il a remarqué la concentration et l’attention de son joueur, ce qui lui suffit amplement. Nagura, quant à lui, lance sa cinquième balle et Oizumi arrive enfin à la renvoyer, même si elle ne va pas très loin. Aussitôt, le coureur de l’équipe d’Hôyô s’élance et parcours la plus grande distance possible avant de se jeter in extremis sur la quatrième et dernière base. L’arbitre le déclare « safe » : l’équipe d’Hôyô reprend alors la tête du score…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fin de série aura rarement été aussi peu passionnante et inintéressante. Le dernier match commence par une succession de lancer et se termine de façon complètement risible. Bien que le récit soit rythmé, il n’y a aucun suspense et on ne parvient pas à s’immerger dans le match. De même, l’auteur nous offre une histoire supplémentaire qui nous permet de retrouver nos lycéens quelques temps plus tard mais, là aussi, la sauce ne prend pas et on s’ennuie une fois de plus. Graphiquement, le niveau est toujours aussi bas. En plus d’un découpage très classique et d’un manque flagrant de décors, les lignes dynamiques ne parviennent pas à rendre les dessins plus vivants. De plus, les personnages ne sont pas soignés (que ce soit au niveau des silhouettes et des expressions) et les scènes d’action manquent de fluidité. En bref, ce trentième volume achève la série de façon bien trop mollassonne et les mauvais graphismes n’aident pas à faire passer le tout.