L'histoire :
Evanoui, Goku se réveille pour trouver en face de lui la nymphe surnaturelle mais échappe de justesse à son attaque. Ne pouvant qu’esquiver les coups suivants, celui-ci finit par atterrir sur le toit où le chef de l’escadron actuellement en train de se battre au dehors avec les ninjas le sauve en repoussant l’énergie de la nymphe. Alors que tous ont perdu la trace du monstre, Goku tente de la retrouver en essayant chacun de ses scanners. Alors que rien ne semble pouvoir révéler sa présence, le détective repense au parfum qu’il a senti à chacune de ses rencontres avec elle avant de scanner les alentours en mode olfactif. Là était la clé du succès car Goku retrouve alors la créature mais cette dernière finit par s’enfuir. L’homme qui l’a sauvé se présente alors comme étant de la Japan CIA et lui explique que la créature à laquelle ils ont affaire est « la nymphe des ténèbres », une sorte d’entité énergétique possédant des pouvoirs psychiques extraordinaires. Celle-ci ne se matérialise vraiment qu’au moment où elle attaque et il faut la détruire en s’attaquant directement à la source de son énergie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on le craignait après la lecture du précédent opus, la série continue de pencher vers son mauvais côté : Goku, grâce à son œil qui peut contrôler n’importe quel système informatique, peut tout faire et se sort de toutes les situations sans aucun suspense. Mais l’auteur en rajoute encore une couche : l’œil surpuissant et le bâton « magique » ne suffisent plus ; Goku est en plus un surhomme capable de survivre à une injection d’héroïne pure qui aurait tué un rhinocéros et continue de sauter toutes les femmes qu’il aide. Ce volume voit la fin de l’histoire de la nymphe céleste et le reste est consacré à une histoire complète où les dirigeants d’une triade chinoise complotent pour détruire l’humanité à l’exception d’un petit groupe dont ils seraient les maîtres. Là encore rien d’original : les méchants veulent conquérir le monde et Goku arrive pour faire échouer leur plan grâce à ses gadgets. Si le scénario ne se renouvelle pas, les dessins, quant à eux, gardent leurs atouts : visages variés et traits réalistes, cadrage soignés, décors et tramage à foison. Mais les défauts sont eux aussi les mêmes : la série ne date que des années 90 mais les femmes ont des corps « à l’ancienne », pas vraiment sexy, et les tenues qui vont avec… Au final, la série commençait de manière plutôt intéressante mais on a l’impression que l’auteur ne savait pas vraiment quoi faire sur le long terme. Le prochain tome confirmera ou infirmera cette impression, mais ce qui est sûr, c’est que ce sera le dernier.