L'histoire de la série :
Les jumeaux Nita et Ichino ont décidé de travailler le milieu de l’animation et ce, contre la volonté de leurs parents. Mais ils vont découvrir que la vie d’un petit studio n’est pas toujours facile.
L'histoire :
Lorsqu’Ichino a réalisé que Hoshi, son idole dans le domaine de l’animation, était une femme, la demoiselle a retrouvé du courage et de la confiance en elle. Elle s’est rendue compte que les différences entre hommes et femmes sont peu importantes dans ce métier, et qu’il n’y a pas que la gente masculine qui puisse fournir un travail d’exception. C’est avec cette idée en tête qu’Ichino retrouve sa motivation et décide de redoubler d’efforts pour se surpasser et peut-être même atteindre un jour le niveau de Hoshi. De son côté, Nonno se réveille en sueur après un horrible cauchemar dans lequel elle se rappelait l’époque où elle était obèse, ainsi que les moqueries dont elle faisait l’objet. Le lendemain, c’est toujours l’effervescence au studio pour réaliser l’épisode de la série en cours de production. Malheureusement, les scènes déjà terminées sont trop mauvaises et il va falloir en refaire la plupart. Déjà surchargés de boulot, nos intervallistes sont abattus par cette nouvelle, d’autant plus que les délais étaient déjà un peu justes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume reste dans la lignée de son prédécesseur tant au niveau scénaristique que graphique. En effet, on suit l’évolution des personnages tout en apprenant d’autres ficelles du métier. Jusqu’ici l’auteur nous expliquait en quoi consistent les intervalles. Maintenant, on peut aussi appréhender, entre autres, les pauses clés et les scènes. Mais ce manga ne fait pas que nous donner des termes techniques en vrac : les difficultés de chaque métier de l’animation ainsi que leur interactions nous sont exposées et, au fur et à mesure, notre vision de ce monde s’enrichit. Quant aux graphismes, on fait les mêmes observations : le style garde ses allures appropriées de story-board, et les décors sont toujours soignés (bien qu’on se cantonne toujours aux mêmes huis clos). Hélas, le reste ne suit pas : les tramages donnent une impression de cases sales et on a de plus en plus mal pour Ichino qui continue de se déboîter les hanches à longueur de journée. Ce second tome est donc aussi instructif que le premier mais la qualité graphique ne suit toujours pas.