L'histoire :
Haru Mochitsuki est un professeur de japonais moderne. La veille de son intégration en tant que remplaçant dans un lycée privé, il va faire des repérages des lieux. Il aperçoit alors un dojo de kyudo et, cela lui rappelant des souvenirs, va y jeter un œil. Là, il tombe sur un beau jeune homme en train de s’entraîner et commence à le fixer. Lorsque le garçon se retourne, Haru prend la fuite sans trop savoir pourquoi. Il n’a pas reconnu le lycéen mais ce dernier, Tsukasa, a quant à lui bien reconnu Haru. Cela fait quatre ans qu’ils ne se sont pas vus et il faut dire que Tsukasa a bien grandi depuis. En fait, à l’époque, le grand frère de Tsukasa pratiquait le kyudo avec Haru et ce dernier avait disparu sans donner de nouvelles. Tsukasa n’a jamais cessé d’aimer Haru depuis de temps-là mais ce dernier aimait le grand frère du garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hinako Takanaga n’en est pas à son coup d’essai puisqu’on a déjà découvert quelques-unes de ses œuvres comme Rien n’est impossible, The Tyrant who fall in love ou bien encore Silent love. Contrairement à ces titres-là, la mangaka ne nous propose pas ici une comédie sentimentale. A la place, on suit Haru, un professeur, qui intègre en remplacement un établissement où se trouve le frère cadet de celui qu’il aime et à cause de qui il a arrêté le tir à l’arc. Certes, le déroulement de l’intrigue est prévisible et le caractère des personnages est assez stéréotypé mais, globalement, on se laisse prendre par l’histoire. Il faut dire que, entre une narration fluide, des quiproquos vite dissipés, des sentiments bien exprimés et une ambiance efficace, le résultat s’avère bien ficelé et plus immersif que prévu. A défaut d’être surpris, on passe un bon moment car on s’attache quand même aux personnages. Du côté des graphismes, la mangaka propose des planches fournies et dynamiques et son trait est toujours aussi identifiable. Au final, ce one-shot n’est pas ce qu’on a vu de plus original mais remplit son office comme il faut. A essayer.