L'histoire :
N’ayant pas réussi à contrôler la puissance de Shirogane, Chiko s’est évanouie de douleur. A son réveil, elle se fait réprimander par Izora qui la traite de gamine et de gêne. Les deux jeunes femmes sont interrompues dans leur dispute par Ageo : la situation au centre commerciale doit absolument être réglée. Pour Izora et Himuro, il faut tout simplement tuer le fantôme de la petite Wakana. Cette idée révolte Chiko qui doit pourtant se résigner à obéir aux autres. Résignée et se sentant inutile, elle finit par bouder sur le canapé avant de sombrer dans le sommeil. Dans ses rêves, elle revoit son enfance difficile : elle n’a pas su protéger sa mère des coups de son père, ni le chien qu’elle avait recueilli. Dès lors que sa mère quitta le domicile conjugal, elle se mit à détester les jours de pluie car cela signifiait qu’elle devait rester seule avec son père qui l’ignorait quand il ne se montrait pas méchant. Puis, elle se remémore sa première rencontre avec Ageo qui lui donna un peu de courage. C’est alors qu’apparaît un être qui se présente à la demoiselle comme l’esprit de Shirogane : ce dernier veut passer un contrat avec elle en échange de quoi elle ne sera plus possédée par le fil…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, l’histoire continue de s’assombrir. Ce n’est pas l’enquête menée par le groupe qui est la plus triste, mais le passé de Chiko : on savait déjà que sa situation familiale n’était pas au beau fixe, mais on était loin d’imaginer que sa vie était aussi cruelle. De plus, on en apprend également un peu plus sur Ageo et, même s’il reste encore plein de mystère, là aussi ce n’est pas bien joyeux. Bien que l’épisode du centre commercial voit ici son dénouement, la trame générale n’avance pas vraiment mais, heureusement, la découverte du passé de Chiko et l’apparition de nouveaux mystères se montrent aussi intéressants qu’ils attisent notre curiosité. Quant au style graphique, l’auteur affirme un peu plus son trait et l’ensemble se montre somme toute très correct. Un bon troisième volume, donc, qui nous fait attendre la suite de pied ferme.