L'histoire :
En tant que manager de l’équipe de basketball, Taiyô passe un coup de balai à l’extérieur du gymnase pendant que les joueurs sont sous la douche. Au bout d’un moment, la jeune fille aperçoit un homme louche sous une fenêtre : celui-ci porte un imperméable et un chapeau, et il a un appareil-photo à la main. La demoiselle interpelle alors l’individu qui prend aussitôt la fuite. Alertés par le bruit, les joueurs ouvrent alors la fenêtre et découvrent Taiyô avec l’appareil-photo à la main et pleins de clichés de Mizuto à ses pieds. La jeune fille a beau expliquer qu’il s’agit d’un malentendu, les garçons se moquent d’elles et la traitent de perverses. Après les cours, Hinoki veut raccompagner Taiyô car cette histoire de rôdeur l’inquiète un peu. C’est alors que le père de la demoiselle arrive et annonce qu’il part quelques jours en province avant de laisser les deux adolescents. Taiyô se confie alors à Hinoki : depuis la mort de son frère, son père passe le moins de temps possible à la maison et elle pense que ce dernier l’évite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il faut au moins reconnaître une chose : l’auteur est quand même balaise pour faire un shôjo sur fond de basket sans nous montrer une scène de dribble ! Cela mis à part, ce deuxième volume est un concentré de ce qui se fait dans tous les titres du même genre : héroïne gourdasse, beaux gosses tous amoureux d’elle… Il n’y a pas la moindre goutte d’originalité dans le scénario, banal à pleurer, et on s’interroge encore sur son utilité. Certes, les évènements s’enchaînent à un rythme soutenu, mais l’histoire n’avance pas pour autant et on a vite fait de s’ennuyer. La qualité des graphismes laisse elle aussi à désirer, surtout à cause d’un tramage de fond peu soigné et assez mal utilisé. Les décors sont particulièrement minimalistes et le découpage typique pour un shôjo. Les personnages sont expressifs et l’auteur s’est visiblement resservi de Tsuchii pour créer Izumi de Tout sauf un ange (Taïfu). Ce titre est donc à réserver aux inconditionnels de l’auteur, les autres peuvent passer leur chemin sans aucun regret.