L'histoire :
En repartant d’une petite séance de sexe, Anna s’en va prendre l’ascenseur et a la surprise d’y découvrir une très belle jeune femme en train de s’y faire prendre. Vu comment elle est habillée, Anna comprend que les hommes ne puissent attendre lorsqu’ils se retrouvent en face d’elle... Le lendemain au bureau, Anna apprend qu’elle change de section pour atterrir dans un service régi par tout un tas de vieilles filles aigries qui font la vie si dure aux jeunes collègues qu’elles finissent toutes par partir. Toutes sauf une qui a toujours résisté jusqu’ici, Fuyuki. Comme Anna, cette dernière a l’air effacée et appliquée... Vendredi soir arrive enfin et Anna prévoit de se trouver un homme à réconforter pour faire partir tout son propre stress de la semaine. Elle tombe alors sur un jeune homme qui l’appelle la « chasseuse de puceaux » et lui demande de s’occuper de lui. Anna ne comprend pas vraiment mais va tout de même à l’hôtel avec le jeune homme. Ce n’est que plus tard dans la soirée lorsqu’elle le raccompagne au lieu de rendez-vous qu’elle tombe nez à nez avec l’inconnue de l’ascenseur de la semaine précédente : le jeune homme les a confondues car elles ont le même pendentif ! C’est elle qui officie en tant que chasseuse de puceau et n’est pas très contente de s’être fait voler sa proie. En y regardant de plus près, les deux femmes se reconnaissent alors l’une l’autre car il s’agit en réalité de Fuyuki...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin des aventures d’Anna, la réconforteuse d’hommes, qui trouve cette fois une acolyte en la personne d’une nouvelle collègue de bureau qui, comme elle, n’hésite pas à user de ses charmes, mais dont la spécialité est plutôt le dépucelage. Au fur et à mesure des chapitres, l’auteur sait encore une fois varier les situations et amener son histoire un peu plus loin ; dommage donc que la série s’arrête si vite (le magazine qui la prépubliait au Japon s’est arrêtée, et la série n’a donc pas vraiment de fin) car, malgré quelques répétitions dans les scènes de sexe en elles-mêmes, ce hentaï avait un petit côté humain plus réaliste que beaucoup d’autres dans ce genre de production. De plus, contrairement à ce qu’on pourrait croire de prime abord, ce sont les femmes qui ont ici le pouvoir malgré leur côté soumis : les hommes sont finalement toujours à leur botte et sont parfois même utilisés comme objets sexuels, ce qui est là encore le contre-pied des habituelles productions du genre. Les dessins sont suffisamment soignés pour être intéressants, et les scènes de sexe varient les positions, mais on regrette un peu, comme évoqué plus haut, le côté répétitif des finals faciaux (pauvre Anna, ça doit être dur de bien nettoyer ses lunettes à chaque fois...). En résumé, voilà un hentaï qui ne paye pas de mine mais qui a finalement quelques qualités insoupçonnées.