L'histoire :
Yumiko a 20 ans et sort tout juste de l’université en cette période de crise où l’emploi se fait rare. Comme ses copines diplômées de la même promotion qu’elle, elle passe des tas d’entretiens mais sans résultat. Partie noyer son chagrin dans un bar, elle rencontre une femme et ses deux amis qui l’écoutent se plaindre. Finalement, la femme lui propose un moyen d’oublier ses soucis, ce que Yumiko, presque ivre, accepte. Peu après, les voilà dans une chambre d’hôtel où la femme fait jouir Yumiko avec sa langue, avant que les deux hommes ne prennent le relais. Yumiko se montre plutôt douée, aussi le lendemain la femme lui laisse-t-elle une adresse où elle pourra trouver du travail. A l’endroit convenu, des tas de jeunes femmes attendent visiblement pour passer elles aussi un entretien, mais la concurrence n’est finalement pas un problème : le jury est dirigé par la femme qu’avait rencontrée Yumiko et celle-ci l’embauche immédiatement. Son travail sera dans un premier temps d’être son assistante, et son surnom sera Miko. Après une matinée de travail, sa nouvelle patronne propose une pause à Miko avant le déjeuner et ouvre une porte dans son bureau qui mène... sur une chambre avec un lit ! Rebelote à 15h, puis le soir où la jeune fille accompagne sa patronne pour boire un verre et où la nuit finit dans une chambre avec deux jeunes hommes ! Comme la boîte où elle travaille est une société d’intérim, Mika va ensuite passer de mission en mission et, à chaque fois, ses aptitudes au sexe vont permettre de débloquer bien des situations...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu dans la même lignée que Les loisirs d’Anna, du même auteur, Les vacances de Miko est un hentaï où le personnage principal est une héroïne (ce qui n’est pas si courant), et qui plus est qui vit des frasques sexuelles à peu près toujours de son plein gré (ce qui là aussi n’est pas si courant finalement). Comme Miko est une prestataire de service, elle navigue de société en société au gré de courtes missions où le sexe va à chaque fois lui permettre de remettre un peu d’ordre ou de régler quelques problèmes. Les graphismes sont agréables et les personnages sont soignés, surtout les femmes lors de l’action. Pour le reste, les décors se contentent du strict minimum, sans personnalité et sans intérêt. Les scènes chaudes sont agréables et lisibles, mais un peu répétitives : partie à trois, voire plus, et éjaculations faciales en sont les principaux éléments. Ce manque de variété est un peu dommage mais le plus gênant est surtout que chaque histoire commence par un morceau de la scène de sexe du chapitre avant de proposer un flash-back expliquant comment on en est arrivé là et enfin de reprendre la scène où on l’avait laissée. Si cela s’explique par des raisons pratiques concernant la prépublication (les premières pages étaient originellement en couleurs et qui plus est ce sont celles qui accrochent le lecteur), cela s’avère un peu pénible à la longue lors de la lecture de ce recueil. On regrette aussi qu’un ou deux chapitres se terminent un peu trop facilement. Mais bon, dans ce genre de titres, ce n’est pas forcément la cohérence du scénario qui prime donc on n’en tiendra pas vraiment rigueur. Ce premier tome est globalement sympathique, même si la censure à coup de rond blanc est souvent un peu trop grossière, et c’est donc avec plaisir qu’on ira lire la suite dans le prochain et dernier volet.