L'histoire :
Sans savoir qu’elle travaillait là, Mikami est venu se faire masser dans le salon où Shinako officie quelques temps pour dépanner Pink. La jeune femme pense alors qu’il est du genre à fréquenter les endroits à soubrettes, et Mikami pense quant à lui que Shinako est obligée de faire des massages car son métier régulier ne paye plus assez à cause de la crise. Heureusement, le malentendu est rapidement dissipé et Mikami revient alors se faire masser chaque jour par Shinako juste avant la fermeture du salon. En apprenant cela, Eitarô comprend que l’homme est attiré par sa petite amie et l’avis que va lui donner Pink sur le sujet ne le rassure pas : cette dernière a suivi Shinako et Mikami dans la rue après la fermeture et a entendu des bribes de conversation qui lui semblent des plus louches ! Comme ils parlaient de se retrouver le lendemain soir, Eitarô et Pink se déguisent et les suivent jusque dans un quartier rempli de love hotels...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En terminant l’histoire de Shinako avec Mikami, puis en mettant en scène une réunion de famille du côté d’Eitarô à l’occasion des fiançailles officielles de sa petite sœur, on peut dire que ce volume fait avancer l’histoire. Pourtant, même si on voit bien qu’un effort est fait pour rajouter un peu de sexe, cet aspect est encore trop en retrait. Cela n’empêche pas les amateurs de la série de passer un bon moment : arrivé à ce point, on est effectivement tout aussi intéressé par la vie des protagonistes que par leurs galipettes. Côté dessin, la mangaka maintient son niveau et apprécie visiblement de dessiner son héroïne Shinako qui est la plus représentée dans les planches, qui plus est dans des tenues toujours différentes (et des positions variées en ce qui concerne les scènes de sexe). De ce point de vue, la période cosplay se voit ici complétée par un nouveau costume : après la soubrette, voici l’infirmière sexy ! En faisant ainsi un petit tour du côté des fantasmes masculins en rapport avec les déguisements, on peut dire que la mangaka a eu une bonne idée. En résumé, un volume comme souvent bien agréable et dont, au vu de l’annonce de fin, on attend la suite impatiemment.