L'histoire :
Mama demande à Eitarô et Shinako s’ils peuvent l’aider à trouver une petite amie à leur collègue Marutamachi. En effet, lorsqu’ils étaient plus jeunes, Mama, qui n’avait pas encore fait son coming out, était amoureux de Marutamachi et s’était un jour déguisé en femme pour le séduire. Mais l’expérience fut traumatisante pour Marutamachi qui, par l’oubli de Mama d’utiliser du lubrifiant, se retrouva avec les parties en piteux état suite à une séance sexuelle. Depuis, ce dernier pense que faire l’amour à une femme est extrêmement douloureux et n’ose plus franchir le pas, et Mama n’a jamais osé lui avouer la vérité. Au grand étonnement de Shinako, Eitarô accepte en se montrant très confiant. En fait, il sait qu’une jeune fille de la boîte est déjà amoureuse de Marutamachi et qu’il va seulement falloir les mettre en relation : il s’agit d’Iiboshi. Le lendemain, il invite donc la demoiselle à passer une soirée et cette dernière accepte immédiatement ce rendez-vous avant qu’il n’ait eu le temps de lui en dire plus. Du coup, la jeune femme pense qu’il s’agit d’une invitation intime : elle lui donne rendez-vous dans le hall d’un hôtel et, lorsque le jeune homme la rejoint, elle l’emmène dans une chambre et se déshabille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la partie concernant les deux collègues d’Eitarô, l’intrigue se recentre sur Obi et Shiina, puis sur Eitarô lui-même et Shinako / Gina, notamment en fin de tome via un chapitre où Shibuzawa, la boss du héros, croit faire l’amour avec ce dernier alors qu’il s’agit en réalité d’un ami d’enfance qui lui ressemble énormément ! Si le scénario du début de tome est finalement un peu faible, la suite reprend du poil de la bête et nous donne l’occasion de revoir en action des protagonistes un peu oubliés depuis quelques temps (dont les belles Shiina et Shibuzawa, dotées d’atouts indéniables qui feront plaisir à ces messieurs). Là encore, l’auteur continue de développer les (futures) relations d’Eitarô sur le long terme et donne ainsi une vraie dimension romantique à cet œuvre. Peut-être à cause de l’impression en elle-même, les graphismes semblent un peu baisser en qualité dans ces chapitres où le tramage se fait souvent surchargé ou trop sombre, et souvent au détriment des décors et détails qui se montrent, du coup, un peu moins présents et travaillés. Contrairement à certains autres volumes qu’on relierait plusieurs fois avec le même plaisir, ce quatorzième tome s’inscrit plutôt dans une lecture one-shot, utile pour suivre la série et nous emmener vers la suite (voire même constater un changement majeur dans la relation Obi / Shiina), mais qui ne fera pas, de loin, partie des meilleurs opus, principalement à cause de la qualité des planches proposées.