L'histoire :
La patronne du restaurant a exceptionnellement fermé les lieux pour une fête de famille. En fait, son neveu s’est marié à cause de sa grossesse et cela a fait scandale dans les deux familles : un serpent et une mangouste ensemble, voilà une situation peu banale ! De plus, le couple gay a donné naissance à deux enfants, l’un étant mangouste et l’autre serpent. Malgré une ambiance un peu tendue, les familles des deux lignées tentent de faire bonne figure et tous les parents présents - quasiment que des couples gays - ne parlent que de leurs progénitures. Alors que la fête bat son plein, un faucon survole l’endroit et, dès qu’il le voit, Wakaba court aussitôt rejoindre son enfant qui est dans les bras de Kunimasa. C’est alors que s’arrête une voiture et qu’en descendent des hommes semblant venir d’Arabie Saoudite. L’un d’eux est en fait le père de l’enfant de Wakaba : il est venu chercher sa femelle et son héritier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on croyait savoir à peu près tout sur la race mêlée et les thérianthropes, l’auteur nous a réservé une information étonnante sur la façon dont les hommes deviennent enceints : ils ne sont en fait pas obligés de se procurer des vers pour se créer un utérus artificiels car il existe des médicaments qui peuvent les transformer en femmes (enfin, qui leur donnent un vagin)... D’ailleurs l’histoire de Wakaba qui nous est narrée ici est un flash-back qui parle de ce processus tout en nous présentant un triangle amoureux assez malsain. Les personnages peinent à se montrer attachants et, une fois de plus, leur relation n’est pas des plus intéressantes. De plus, les flash-back dans le flash-back n’aident pas non plus à rendre la lecture fluide ou agréable, même si on reconnaîtra que la narration est déjà un peu mieux que dans les volumes précédents. Graphiquement, ce n’est pas non plus Byzance mais on remarquera quelques améliorations quant à la mise en scène et à la quantité de décors. Hélas, ce n’est pas encore suffisant et on reste encore une fois de marbre.