L'histoire :
Blessée et en pleurs, Engi est à genoux et supplie Yui de l’aider. Bien que cette dernière ne sache pas ce que sont les dévoreurs de songes, elle voit bien qu’Engi a des sentiments sincères pour sa sœur. Aussi, Yui accepte de lui servir de réceptacle et la prend dans ses bras. Engi est touchée et très reconnaissante envers la demoiselle : les larmes qui coulent sur son visage ne sont plus de la tristesse et elle jure de tout faire pour protéger Yui. Plus tard dans sa chambre, Yui entend la voix d’Engi dans sa tête qui lui demande d’utiliser son corps cinq minutes. Elles se mettent d’accord sur le signe à faire avant de procéder à l’emprunt de corps. Yui et Engi vont ensuite tenter quelques instants de s’habituer à la situation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toute la première moitié de ce volume s’articule autour de la relation entre Yui et Engi. On découvre ainsi comment la première accepte de devenir le réceptacle de la seconde et le début de cette cohabitation : si les deux demoiselles s’attachent rapidement l’une à l’autre, le partage du corps de Yui n’est pas évident et la jeune fille va réaliser à quel point le monde des songes peut être dangereux. Cette partie-là est assez intéressante car elle développe bien les personnages et prend le temps de narrer leur aventure. De fait, on est assez accroché et la petite pointe sentimentale agit efficacement. Puis, dans la deuxième moitié, l’histoire reprend ses droits avec Merry qui réalise qu’elle est plus intégrée qu’elle ne le croyait, un groupe de monstres qui se dressent contre Héraclès et des projets pour la fête de l’école. Malheureusement, ces passages souffrent d’une narration qui pèche : des transitions mal gérées, un humour qui ne fonctionne pas, et peu d’avancée du récit. Du coup, cela fait retomber notre intérêt et refait surgir l’ennui. Quant aux graphismes, ceux-ci se montrent assez agréables et les quelques combats sont, pour une fois, faciles à suivre. En résumé, un volume en demi-teinte.