L'histoire :
Il y a quelques temps, le royaume de Forland a subi un coup d’état mené par le scientifique de la cours, Akamashi. Après que le roi ait succombé, la princesse Alita fut la cible du rebelle. Ce dernier et ses deux cyborgs étaient arrivés dans ses appartements dans le but de la tuer elle aussi, mais le chambellan l’avait déjà fait s’échapper pour qu’elle aille chercher son frère, parti en campagne avec son armée. Seule dans les bois, la princesse trébucha et tomba dans un ravin au fond duquel se trouvaient Phalis, Dominicoph et Peat, un groupe de mercenaires. Le choc fut rude entre les têtes d’Alita et celle de la guerrière Phalis et les deux s’évanouirent. Revenue à elle, Phalis se rendit compte qu’elle avait échangé son corps avec celui de la princesse selon le précepte du transfert d’âme, technique répondant à des critères inconnus. Alita, constatant la force des trois guerriers lors d’un affrontement contre un monstre passant par là, leur demanda alors de bien vouloir venir défendre son pays. Phalis, coincée dans le corps d’Alita, accepta et alla combattre les rebelles, ce qui valu bientôt à la princesse le surnom de Murder Princess. Aujourd’hui à la tête du royaume, Phalis joue le rôle d’Alita pendant que celle-ci est déguisée en servante, et que le chambellan cherche un moyen d’inverser le processus…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Murder Princess est un manga à l’univers original, mixe d’heroïc fantasy et d’anachronismes tels que des cyborgs ou des missiles, le meilleur exemple de ce mélange étant la moto de Dominicoph, fonctionnant grâce à des âmes motrices. Outre l’univers, les personnages sont eux aussi très originaux et charismatiques, que ce soit l’héroïne ou les seconds rôles tels que ses compagnons ou les divers méchants de l’histoire. A tout cela s’ajoute un scénario sympathique et qui trouve le moyen de renouveler quelque peu le genre, notamment grâce au trio des mercenaires déjantés ou au scientifique accompagné de ses deux petites filles robots toutes mignonnes mais n’hésitant pas à tout faire sauter autour d’elles. Côté dessin, on est plutôt bien servi avec des graphismes soignés, oscillant entre le mignon et le sanglant, et une mise en scène très bien réalisée. Il y a tellement à faire avec le monde décrit par l’auteur qu’on imagine déjà la série s’étaler sur de nombreux tomes, et ce pour notre plus grand plaisir. Hélas, celle-ci se termine dès le second volume à cause de l’arrêt du magazine qui la prépubliait au Japon. A lire tout de même, tout en sachant qu’on risque de rester sur sa faim…