L'histoire de la série :
Au premier abord, Miki Onimaru est une jeune fille ordinaire qui aide sa mère au restaurant familial. En dehors des livraisons de ramen, Miki est en réalité une bagarreuse hors-pair et une championne du high-kick, et seule sa stupidité égale sa force. Les ennemis qu’elle croise sur sa route sont nombreux et la jeune fille n’hésite jamais à se lancer dans un combat. De ce fait, elle n’arrive jamais à effectuer son travail correctement et sa mère finit toujours par se mettre en colère et lui coller une bonne raclée. Sa principale rivale est Megumi, la boulangère d’en face, qui veut à tout prix attirer plus de clients et dont la spécialité est le lancer de brochettes de bambou. Mais Miki a aussi d’autres adversaires, dont un chien féroce ainsi que Kankurô, un jeune homme qui passe son temps à lui lancer des défis qu’il perd à chaque fois. Tous ces combats ont lieu sous le regard désemparé du marchand de légumes d’à côté et d’une cliente régulière, Kayahara, une jeune professeur dépressive. Cette dernière a une tête tellement effrayante qu’elle fait peur à tout le monde (Megumi est même persuadée qu’il s’agit d’un fantôme vengeur !) et cette situation la désespère tellement qu’elle passe son temps à tenter de se suicider…
L'histoire :
Voici quelques exemples de la vie dans le quartier d’Hanami :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au bout de dix volumes, on pouvait penser que la série commencerait à s’essouffler mais il n’en est heureusement rien. L’auteur trouve toujours des idées aussi originales que loufoques, et l’arrivée de la petite gendarmette zélée et maniant une technique ancestrale de bondage (ne craignez rien, il n’y a rien de scabreux), permet de renouveler les situations. Les gags fonctionnent toujours aussi bien, pour peu qu’on aime l’humour décalé et improbable, et le rythme des histoires est constamment survolté, ce qui offre une lecture des plus agréables. Par ailleurs, les dessins s’accordent parfaitement à l’ambiance, avec un découpage et une mise en scène dynamiques. Les personnages sont très expressifs et font presque tout le temps des grimaces amusantes, les décors sont peu présents mais travaillés et le tramage est soigné. En clair, ce onzième volume est une fois de plus un concentré d’humour vitaminé qui vous fera immanquablement rigoler. A quand la suite ?