L'histoire :
A l’université, Rick taquine une fois de plus Tomoé et lui fait remarquer que, même s’il a conclu un pacte avec Kurokawa, cela ne veut pas dire que l’homme n’a pas des idées derrière la tête. Puis, Rick lui propose de passer le week-end ensemble mais celui-ci refuse car il a accepté de sortir avec Kurokawa. Comme il est persuadé qu’il ne s’agit pas d’un rendez-vous amoureux, il accepte pourtant que Rick se joigne à eux. Le jour venu, Kurokawa est dégoûté de voir Rick et boude pendant le trajet en train. Une fois arrivés à destination, Kurokawa laisse descendre Rick tout seul et retient Tomoé avec lui. Les portes se referment à ce moment et Rick comprend qu’il aurait dû être plus vigilant. Kurokawa saura-t-il profiter de cette journée à deux avec Tomoé ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tandis que Tomoé s’interroge sur ses sentiments et sur ce qu’est l’amour, Kurokawa désespère de se prendre des râteaux (ce qui ne l’empêche pas de garder espoir). Du coup, l’histoire avance lentement et préfère faire la part belle aux personnages secondaires. Tout d’abord, Rick continue de tourner autour de Tomoé, puis la mère de Kurokawa fait irruption dans leur vie et, enfin, l’ex petit ami de Rick débarque au Japon (c’est d’ailleurs grâce à ce dernier que les choses peuvent enfin avancer). L’intrigue prend le temps de bien nous les décrire et, à l’instar des autres personnages, ceux-ci se montrent très survoltés et déterminés, offrant au récit une bonne dose d’humour. De plus, on découvre également pourquoi Sô-ichi déteste tant les homosexuels et, là encore, le chapitre se montre amusant. Malgré une légère baisse de la quantité des décors et un tramage au rendu pas toujours optimal, les graphismes sont une fois de plus un peu datés mais corrects, notamment via un découpage dynamique et des personnages très expressifs. Mise à part une tentative ratée de viol, on regrettera un peu que les scènes les plus « chaudes » ne soient en fait que des baisers ; la suite changera peut-être la donne. En tous cas, malgré un ton assez mièvre, l’humour de l’histoire la rend plaisante à suivre.