L'histoire :
Après son premier spectacle de nu sur la scène du club scarabée, Ulala a fêté sa prestation dans la chambre de Sakura. Au petit matin, Suguru se rend compte que sa colocataire n’est pas encore rentrée et s’inquiète. C’est à ce moment que la jeune fille réapparaît : la soirée s’est éternisée et elle a fini par dormir chez Sakura. Suguru remarque immédiatement qu’elle a les yeux gonflés mais Ulala prétend que ce n’est rien. Sur ce, Ai débarque pour demander à Ulala de danser à la place de Sakura ce soir car cette dernière a la gueule de bois. Suguru décide de prendre son service à l’avance afin de pouvoir être là en même temps et tombe sur Sakura qui lui explique qu’Ulala a en fait pleuré toute la nuit. Comme Sakura est toujours malade, il la ramène dans sa chambre où cette dernière prend une douche avant de lui demander de l’essuyer. Suguru tente de lui faire raconter la soirée de la veille mais Sakura ne veut pas faire l’effort de se souvenir tant qu’elle aura mal à la tête. Une chose en entraînant une autre, elle négocie les faveurs du jeune homme contre la promesse de tout lui raconter par la suite. Bien évidemment, Suguru ne se fait pas prier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’un point de vue purement sentimental, ce dernier tome a au moins le mérite de mettre les choses au clair dans le triangle amoureux Ulala-Suguru-Hatsuki. Il y a aussi toutes les révélations qui surviennent dans les derniers chapitres : qui est le mystérieux protecteur d’Ulala et pourquoi il s’occupe d’elle (un secret top bidon !), et que sont devenus ses parents (encore un secret qui ne servait à rien). Passé ces éléments ô combien indispensables, le reste est une succession de déballage de poitrines qui donne dans la surenchère : Suguru se tape Sakura (comme d’hab), Suguru se tape Mama, Suguru se tape Ai et Mama, Suguru se tape Ai et Risa et Sakura… Bref, le garçon passe sur tout le monde, et même Ulala y a le droit, volume de fin oblige. Et quelle déception ! Si on avait compris que le dessin n’était pas le point fort de la dessinatrice (c’est dommage en même temps…), on se rend également compte qu’elle est aussi très mauvaise dans la mise en scène : après autant d’attente, on attendait le climax de la série avec la relation Suguru-Ulala, et le résultat fait l’effet d’un pétard mouillé ! Et sinon, comme toujours, les graphismes sont surchargés, les demoiselles sont difformes (que ce soit les seins qui changent de taille lors des mises à nu ou la morphologie globale lors des plans entiers), les problèmes de perspectives ou de proportions sont omniprésents, et les plans éloignés avec des personnages en petit sont carrément à pleurer… Pour résumer la série : si vous aimez les beaux dessins, passez votre chemin ; si vous aimez les scénarios un tant soit peu intéressant, passez votre chemin ; si vous aimez l’érotisme ou le X bien fait, passez votre chemin… Au final, il ne reste plus aucune raison de s’arrêter sur cette série. Vous voilà prévenus.