L'histoire :
Femme de chambre dans un hôtel, Yuka est une jolie jeune femme naïve qui a du mal à dire non, ce qui fait le bonheur de ses collègues. L’un d’elles lui demande d’ailleurs de s’occuper de la chambre 1031 à sa place car elle a rendez-vous avec son petit ami. Voyant que d’autres demoiselles en demandent autant à Yuka, leur chef, M. Serizawa, intervient : il leur dit de prendre leurs responsabilités tout en leur faisant la leçon. Finalement, Yuka accepte quand même d’aider sa collègue tout en ayant du baume au cœur car M. Serizawa, qu’elle admire, a pris sa défense. Perdue dans ses divagations, Yuka se trompe de chambre et rentre dans la n°1032. Là, un homme effrayant se tient devant elle et lui reproche de l’avoir réveillé. Yuka a peur de lui et, en reculant, elle fait tomber une montre et marche dessus. Malheureusement, elle ne peut rembourser le client dont le bijou vaut 100 000 euros. L’homme ne voit plus qu’une solution : Yuka devra le rembourser avec son corps. La jeune femme s’y refuse mais le client va se montrer fort insistant et très entreprenant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une femme de chambre très naïve qui tombe sous le charme d’un client entreprenant qui s’avère être en fait le vice-président de l’hôtel : présentée comme cela, l’histoire ressemble à une sorte de Cendrillon moderne avec une dose d’érotisme en plus. Dans l’ensemble, c’est à peu près cela mais avec tout de même un côté eau de rose très poussé. Bien que l’intrigue se laisse lire, il est dommage que les situations soient toujours les mêmes : Yuka se fait avoir par ses collègues à cause de sa naïveté mais, heureusement, Kamijô arrive à sa rescousse et la tripote comme il se doit. Du coup, le scénario est moyen et on notera que la nouvelle qui occupe le dernier quart du volume, elle aussi sympathique, suit sensiblement la même trame narrative : une jeune femme qui travaille pour un journal se fait joyeusement tripoter par un créateur de lingerie avec qui elle doit écrire un article. Pour ce qui est des graphismes, ceux-ci sont corrects mais le style est carrément old school, rappelant certains shôjos des années 80 (alors que ce manga ne date que de 2007). Néanmoins, les scènes coquines sont plus modernes et ont juste ce qu’il faut d’érotisme, sans tomber dans la vulgarité. Au final, ce premier volume est agréable mais la qualité générale est moyenne.