L'histoire :
Raizô est apprenti cuisinier et a emménage à Tokyo juste après avoir eu son diplôme. Aujourd’hui, il intègre une demeure où il sera hébergé gratuitement en échange de services comme le ménage et la cuisine. Tous les résidents, à l’exception de la mignonne Benio, sont des hommes et ils accueillent Raizô à bras ouverts. Seul Kon se montre sombre et peu aimable. Ce dernier, qui doit d’ailleurs partager sa chambre avec Raizô, lui conseille même de partir tant qu’il en a encore la possibilité ! Un peu plus tard, Raizô a fini de préparer le repas et décide d’aller chercher tout le monde pour manger. Hélas, il va surprendre Benio et Oka, un des autres résidents, en pleine séance érotique. D’ailleurs, Konohe et Kotoha ne sont pas en reste et d’autres surprises sont au rendez-vous. Finalement, Raizô ne va dîner qu’avec un autre des résidents portant un masque... Le lendemain, Raizô décide de faire un peu plus connaissance avec les autres mais, le soir venu, le repas vire au cauchemar quand Konohe perd soudainement son bras. Raizô est sous le choc et découvre alors que les résidents sont en fait des kamis ainsi que leurs maîtres dont ils absorbent la douleur par les muqueuses, ce qui se traduit souvent par des rapports sexuels...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si faire des kamis des êtres capables d’absorber la douleur de leur maître est une idée originale, il faut bien admettre que le reste de l’histoire se montre dénué d’intérêt. Raizô est un idiot fini et les autres personnages sont juste des obsédés sexuels car, petit détail ayant son importance, les maîtres des kamis sont sujets à des attaques meurtrières surnaturelles et le transfert de douleur pour les soigner se fait uniquement par les muqueuses... Les protagonistes ont donc des relations basées sur la guérison, mais qui sont en fait la plupart du temps justifiées par l’argent. Oui, il y a un peu d’amour quand même mais, hélas, on a de la peine à adhérer à l’ensemble. Et ce ne sont pas les graphismes qui vont sauver le tout car le trait manque souvent de soin : les proportions des personnages ne sont pas vraiment réalistes, certaines cases manquent de lisibilité, le tramage a un rendu très moyen et les scènes de sexe manquent de charme. Ce premier volume ne marquera donc pas les esprits et on se demande si la suite pourra relever le niveau.