L'histoire :
Murakami explique aux deux demoiselles qui sont avec lui que le portable que lui a confié Kuroha demande un mot de passe. Le garçon ignore ce qu’il faut saisir mais se souvient avoir vu deux mots en allemand soulignés au sang dans l’église : pour lui, il ne fait aucun doute que la solution réside là. De son côté, Saori est restée seule avec Kana. Les deux jeunes filles ne s’appréciant pas, le ton monte rapidement. Il faut dire que chacune d’elles a de quoi en vouloir à l’autre et que la politesse n’est pas ce qui les caractérise le mieux. Seulement, comme Kana est immobilisée, cette dernière ne peut pas se défendre quand Saori s’en prend physiquement à elle et commence à la déshabiller...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tantôt bien, tantôt moins, l’histoire connaît des mouvements en dents de scie, aussi a-t-on toujours un peu d’appréhension à chaque volume. Ici, le résultat est à l’instar du volet précédent : des avancées, mais aussi des longueurs et du fan-service qui dessert l’ensemble. Ainsi, le groupe de Murakami passe beaucoup de temps à se poser des questions et/ou se chamailler pour rien. Le pire intervient quand les demoiselles font venir l’oncle du garçon pour démontrer leurs pouvoirs et se révèlent finalement incapables de le faire. Heureusement, l’action et le suspense trouvent de la place quand même car une nouvelle « magicienne » fait son apparition avec une capacité particulièrement dangereuse et redoutable. On ressent bien le danger encouru par les personnages et cela fonctionne bien, mais force est de constater que, à la fin du volet, les choses n’ont finalement pas vraiment avancé. En outre, le ridicule du fan-service (notamment Saori qui dévêtit Kana, ou encore la nouvelle fille qui relève sa jupe pour attirer l’attention...) gâche certains passages : la mise en scène est tellement dépourvue de crédibilité qu’on en lève les yeux au ciel au lieu de lire. Encore un opus moyen.