L'histoire :
Au club d’études cinématographiques, Tomohiro est en train de discuter avec ses amis de films de zombies quand une demoiselle, la belle Mai Mashiro, demande à lui parler. La jeune fille a une requête étonnante à lui formuler : elle aimerait que Tomohiro la filme pendant deux jours sans interruption. Le garçon est un peu gêné mais accepte la proposition de la belle. Cette dernière n’hésite pas à tout montrer devant la caméra, de ses séances de natation à la douche en passant par la case toilettes. Tomohiro ignore pourquoi la demoiselle l’a choisi et ne se doute pas un instant que sa vie va basculer dans l’horreur lors du 2e jour de tournage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’un garçon timide se retrouve à filmer la plus belle fille du lycée, trop beau pour être vrai ? Oui et non, car Tomohiro peut voir la belle Mai sous toutes les coutures mais la situation dégénère quand la demoiselle commet un meurtre de sang-froid devant la caméra. Autant on parvient à adhérer à la beauté psychopathe, autant le reste nous laisse dubitatif. Déjà, les quelques bribes de phrases concernant le « dead tube » ne nous permettent pas vraiment de comprendre ce qu’il se passe. Du coup, certains rebondissements manquent de clarté et gâchent la lecture. L’autre problème, c’est la forte de dose de sexe et de fan-service : oui les jeunes filles sont belles, mais on a du mal à croire à leur manque de pudeur, le racolage étant évidemment le responsable de tout cela. Mikoto Yamaguchi (Scumbag loser) nous livre pour le moment un scénario un peu confus qui met du temps à se mettre en place et qui peine assez à convaincre. Touta Kitakawa s’en sort mieux avec une prestation graphique tout à fait honorable qui ravit les yeux. Hélas, ce n’est suffisant pour que ce manga fasse beaucoup d’abonnés. La suite sera peut-être plus convaincante mais on n’y croit pas vraiment.