L'histoire :
Lorsque Kazuyuki se réveille à l’hôpital, la seule chose dont il se souvient est que le docteur Mephisto l’a soigné : il ne se rappelle pas de sa propre identité et a le niveau mental d’un enfant, ce qui lui vaut d’être placé dans le secteur pédiatrique alors qu’il est un adulte. Kazuyuki est en train de lire un livre de contes avec les enfants du service quand il remarque l’illustration d’une femme chevalier étant le portrait craché de Mephisto. Les gamins lui expliquent qu’il s’agit en fait d’un chevalier qui doit protéger son maître. Du coup, Kazuyuki se met en tête qu’il est le chevalier qui doit protéger Mephisto. Cela tombe bien car une poupée vivante est envoyée auprès de Mephisto pour réclamer le paiement d’un gros intestin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Presque un an après le premier opus, il faut bien admettre qu’on avait oublié le Docteur Mephisto. Hélas, c’est sans résumé que l’on reprend l’histoire là où elle s’était arrêtée : le médecin étrange a sauvé le dénommé Kazuyuki dont l’esprit est aussi vide et innocent que celui d’un enfant, tandis que Dako (un vampire qui a volé son look aux nazis) s’en prend aux créatures monstrueuses qui sévissent. En plus d’une intrigue qui manque de consistance et d’une ligne conductrice, on déplore une narration confuse : les évènements s’enchaînent sans lien, les non-dits sont tellement nombreux qu’on a du mal à suivre, et les scènes d’action manquent de lisibilité, si bien qu’on a du mal à adhérer au tout. Si on ajoute à cela du fan-service dépourvu de subtilité et quelques fautes d’orthographe, on ne peut pas dire que les retrouvailles soient au beau fixe, bien au contraire. Dommage.