L'histoire :
La star de catch « Iron » Kiba est venu demander à Hanakawa, le chef d’un clan yakusa, de sponsoriser son prochain match. Cependant, ce dernier hésite et exige que Kiba affronte d’abord Mikhaïl, un ancien militaire russe qui était dans les forces spéciales. Aujourd’hui manchot, ce dernier a une prothèse en métal qui peut lui servir d’arme. Pour équilibrer le combat, Mikhaïl enlève donc son bras mécanique : même avec un bras en moins, il reste dangereux et Kiba va en faire les frais. Après cela, Hanakawa charge Mikhaïl d’aller affronter Seïko Miyazawa dont l’art du Nadashinkage est très proche de celui de l’ancien militaire. Mikhaïl n’a pas le choix : soit il écrase Seïko, soit il est vendu à la mafia russe. Refusant d’abord le duel, Seïko va lui accepter le match en demandant à son fils Kiichi, seulement âgé de 4 ans, d’en être le témoin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser ou espérer, ce volume ne nous offre pas la suite du combat qui oppose Kiichi à son père, mais plutôt la suite du flash-back les mettant tous deux en scène lorsque Kibô était encore un gamin. En fait, on découvre un nouveau personnage, Mikhaïl (un russe qui était dans les forces spéciales et qui est désormais manchot et au service des yakuza), qui va devoir affronter Seïko pour tenter de gagner sa liberté : leur style de combat est très proche mais cela est surtout l’occasion de nous montrer la droiture qui habite Seïko ainsi que de découvrir le moment où Kiichi a décidé qu’il deviendrait un jour plus fort que son père. Une fois de plus, le réalisme des combats est mis à rude épreuve (même si on est moins dans le grotesque que dans les volumes précédents) et, au-delà de duels qui rallongent - pas forcément utilement - l’histoire, on a l’impression que cela sert surtout à nous annoncer qui sera le vainqueur de l’affrontement père-fils (dénouement qu’on espère voir enfin dans le volume suivant). Graphiquement, le mangaka joue beaucoup sur les effets visuels des coups portés par les combattants et, si la qualité générale est indéniable, le recours à ce procédé d’exagération est un peu trop systématique. Sans être captivant, ce volume se laisse donc finalement lire assez bien mais on espère que la suite saura faire avancer les choses.