L'histoire :
Dans la Maison-Noire, essayant d’échapper à Vulcan Bobby qui le poursuit sans relâche, Seïko arrive dans le laboratoire clandestin où est fabriquée la drogue. Seïko se retrouve dos au mur et Vulcan Bobby se réjouit de pouvoir utiliser l’arme qui lui a donné son surnom, une énorme mitrailleuse gatling. Cependant, ceux qui manipulent la drogue ne veulent pas que l’homme utilise un tel engin : cela ferait voler la précieuse poudre, aussi vaut-il mieux utiliser un simple pistolet. Vulcan Bobby n’en a cependant rien à faire et mitraille sa cible avec un plaisir non dissimulé... Pendant ce temps, Kiichi se fait dominer par Jet. Le jeune homme est complètement immobilisé par son adversaire qui lui assène des coups de poings dans la tête en fixant le Battle-King qui sert de témoin à leur affrontement. C’est alors que, à la surprise générale, un deuxième Battle-King arrive dans la salle : se pourrait-il que l’autre soit en fait un imposteur ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout au long du volume, on assiste à l’affrontement de Kiichi et Jet. Néanmoins, cela ne nous passionne finalement pas autant qu’on l’avait espéré et c’est ce qui se passe aux alentours qui fait finalement l’intérêt de ce volume. Si l’identité des Battle-King manque de saveur, les autres révélations sont plus croustillantes : on apprend la vérité sur la paternité de Kiryu et le vrai lien qui unit Kiichi et Jet. On assiste en fait à une réunion de famille plutôt dévastatrice car les révélations ébranlent les personnages et cela rend le combat entre Kiichi et Jet plus tonique. Néanmoins, tout cela manque de crédibilité et l’abondance de surprises est trop grande : cela vire au grand n’importe quoi et on a du mal à y adhérer. De plus, la magouille du FBI qui veut forcer Kiryu à bosser pour son compte vient se greffer à la liste des surenchères et cela n’arrange rien. Comme à l’accoutumée, on se console avec les graphismes car, de ce côté-là, la qualité est toujours au rendez-vous-même si on constate une baisse du nombre de décors. On remarquera particulièrement les cases représentant des crayonnés (des dessins réalisés par l’un des protagonistes de l’histoire) dont le rendu est bluffant. On est donc comme souvent un peu déçu par le scénario mais, arrivé à ce point, on a tout de même envie de lire la suite pour savoir qui va gagner l’Hyper Battle.