L'histoire :
A Prague, sur le pont Charles, une jeune femme asiatique prénommée Kié aborde Kusakabé en le prenant pour Kiryu à cause de sa stature. L’homme dissipe rapidement le malentendu mais reconnait connaître Kiryu Miyazawa, le courant de leur art martial ayant la même origine. Venue en Europe étudier le dessin et ravie de faire la connaissance de Kusakabé, Kié lui demande l’autorisation de faire son portrait. Pendant qu’elle le dessine, Kusakabé ressent une étrange impression de calme. Après cela, il raccompagne la demoiselle jusqu’à son immeuble. Sur le chemin du retour, Kusakabé aperçoit un truand qu’il a connus lors de la guerre en Afrique. De son côté, Kyé est dans le couloir menant à son appartement quand un homme l’attrape par derrière et l’endort avec un mouchoir imbibé de chloroforme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 31ème volume s’intéresse exclusivement à la famille de Kiichi. Dans les deux premiers chapitres, on assiste à la rencontre entre les parents biologiques du garçon, sur fond de romance à Prague et de traite humaine. On devine aisément comment se termine le passage mais il faut reconnaître que le suspense est assez efficace. Puis, c’est au tour du clan Miyazawa d’occuper le premier plan : les trois frères et leur père débattent brièvement de la légitimité de Kiichi au rôle d’hériter de Nadashinkagé et, Son-O étant contre, ce dernier décide de tester le garçon. Dans un premier temps, on est ravi d’assister à ce duel qu’on nous promet depuis un bon moment déjà car le déroulement reste réaliste et très impactant. Seulement, l’auteur ne peut pas s’empêcher de retomber dans ses travers et de proposer un affrontement qui vire quasiment au combat de morts-vivants et de fantôme, ce qui laisse assez perplexe. D’abord prenant puis décevant, ce volume reste donc encore moyen mais nous promet une suite assez ténébreuse et on a tout de même envie d’être là pour y assister.