L'histoire :
Kiichi s’entraîne avec son père, Seiko : le jeune homme doit arriver à esquiver la lame qui se trouve au bout du bâton tenu par son paternel. Seulement, le garçon n’est pas à l’aise dans ce genre de combat et se fait planter plusieurs fois. Du coup, ils sont obligés de s’interrompre un moment pour que Seiko recouse son fils. Il en profite pour lui dire qu’il regrette parfois de lui avoir imposé un tel train de vie et qu’il se demande si Kiicchi n’aurait pas souhaité une autre existence. Son fils le rassure en lui assurant que courir après le rêve d’être le plus fort le comble totalement. Pendant ce temps, les cardinaux funestes du Yugenshikagé se réunissent pour savoir qui succèdera à Kakugo. Comme ce dernier ne désigne personne, il est finalement décidé que les cardinaux vont chasser et battre les pratiquants du Nadashinkagé : Kakugo devra alors choisir qui est le plus digne de lui succéder...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que Kiichi a battu Son-O, l’histoire trouve ici un nouveau fil conducteur : le clan du Yugenshikagé a décidé d’éliminer la famille du Nadashinkagé pour déterminer son successeur officiel. On a le droit à un résumé expéditif sur les raisons de cette vengeance avant d’assister à de mini-combats. En effet, les quelques affrontements que l’on peut voir ne durent pas très longtemps et permettent surtout, à la manière d’amuse-bouches, d’avoir un aperçu de ce qui nous attend par la suite. Comme d’habitude, les duels virent un peu dans le n’importe quoi mais les martialistes parlent d’illusions d’optiques qu’ils peuvent générer dans certaines conditions : l’explication est certes un peu brumeuse mais rend l’improbabilité des combats plus digeste. Les graphismes sont toujours aussi réalistes que soignés et on n’est absolument pas déçu de ce côté-là. Au final, ce 33ème volume marque le début d’un nouveau cycle dont on espère - sans trop oser y croire - qu’il saura rendre à la série son panache.