L'histoire :
Kiichi se rend avec un sac rempli d’argent dans un dojo de Tokyo où on pratique le karaté Sékishin. Croyant que Kiichi est venu pour avoir des renseignements avant de s’inscrire au dojo, le responsable lui en fait une présentation élogieuse, sans oublier de mentionner le soutien de politiciens ou de vedettes internationales. Kiichi trouve que cela ressemble drôlement à une secte et annonce qu’il n’a pas la moindre intention de s’entraîner ici. En fait, le véritable but de sa visite est de casser ce dojo et, pour montrer sa détermination, il vide son sac par terre. La somme à ses pieds est de 50 millions de yens et ce pactole reviendra à celui qui arrivera à le battre. Un homme très baraqué et beaucoup plus grand que Kiichi s’avance alors et se présente : il s’appelle Tadashi Daïdoji et serait le plus fort du dojo. Le combat commence et il ne faut qu’une minute à Kiichi pour remporter la victoire. Interloqués, les membres du dojo décident d’attaquer Kiichi en se ruant tous en même temps sur le jeune homme venu les défier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les choses se bousculent et se précisent dans ce troisième tome. Après une tentative de cassage de dojo pas franchement indispensable, on voit Kiichi qui continue à s’occuper de son père tout en se préparant à l’hyper-battle, un tournoi où il n’y a aucune règle. Cependant, il faut attendre la fin du volume pour voir les éliminatoires commencer et on ne peut s’empêcher de penser au film Battle royale, dans une version beaucoup plus musclée. Mais l’auteur doit commencer à se lasser quelque peu de dessiner des hommes bodybuildés puisque, pour une fois, il y a une fille qui se bat et se présente au tournoi ! En parlant des graphismes, ceux-ci sont d’ailleurs toujours de bonne mouture et on constate une réelle amélioration de la quantité et la qualité des décors : tout en étant nombreux, ceux-ci sont à la fois fournis, variés et détaillés, et on ne doit plus se contenter d’un simple ring. En résumé, le contenu de cet opus est à l’image de son héros : peu de réflexion mais beaucoup d’action !